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Foot : Lyon en Ligue des champions, l'OM relancé, Metz relégué

Malgré sa défaite 3-0 à Caen, l'OL est assuré de finir deuxième de Ligue 1, grâce à la victoire dimanche de l'OM 2-1 contre Monaco.

Article rédigé par Christophe Rauzy
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 8min
Le milieu de terrain de l'OM André Ayew, auteur du premier but marseillais contre Monaco, lors de la victoire de son club 2-1, le dimanche 10 mai 2015 à Marseille (Bouches-du-Rhône). (BORIS HORVAT / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 36e journée disputée les 8, 9 et 10 mai, résumée en deux phrases, pas toujours sympas.

1- PSG 77 points (vainqueur dans un fauteuil de Guingamp 6-0). Le PSG n'a plus qu'à assurer un match nul lors des deux dernières journées. Vu que tout sourit à Paris, et que même Cavani est irrésistible, rien ne peut plus empêcher les Parisiens de sabrer le champagne.

2- Lyon 71 (Battu lourdement à Caen 3-0). A voir la tête dépitée des Lyonnais après leur déroute normande, on comprend que l'OL a fait une croix sur le titre. Avec six points de retard, et un déficit de 7 buts au goal-average, même Jean-Michel Aulas n'y croit plus. Seul rayon de soleil du week-end : grâce à la défaite de Monaco à Marseille, Lyon est sûr de disputer la Ligue des champions l'an prochain grâce à une différence de buts nettement à son avantage par rapport aux Monégasques.

3- Monaco 65 (battu 2-1 à Marseille). C'est un adage vieux comme le football : quand on rate trop d'occasions, on ne peut pas gagner un match. Les Monégasques ont eu beau ouvrir le score très tôt et dominer l'OM pendant 75 minutes, ils ont fini par perdre. Un tournant manqué par les hommes de Jardim, qui pourraient le regretter dans deux semaines s'ils finissaient par se faire déloger du podium par Marseille, voire Saint-Etienne.

4 - Marseille 63 (vainqueur inespéré de Monaco 2-1) A 20 minutes de la fin, on annonçait déjà la déchéance de Marseille, alors mené 1-0. Au final, l'OM est revenu de l'enfer grâce aux options super offensives de son entraîneur Marcelo Bielsa, alors conspué sur les réseaux sociaux. De retour dans la course à la Ligue des champions, l'OM parviendra-t-il à sauver sa saison ?

5- Saint-Etienne 63 (facile vainqueur de Nice 5-0). "Il faut aller chercher la 4e place, en voulant la prendre, peut-être se présentera-t-il quelque chose." Christophe Galtier a quasiment assuré une place européenne, mais l'entraîneur des Stéphanois ne veut pas restreindre l'appétit gargantuesque de ses joueurs. Géants verts ou doux rêveurs ?

6- Bordeaux 59 (vainqueur au ralenti de Nantes 2-1). C'était le dernier match des Girondins au mythique stade Chaban-Delmas (ex-Parc Lescure). La fête était belle, mais le match pas vraiment. Bordeaux fait tout de même un grand pas vers la 6e place synonyme de possible qualification européenne (si le PSG remporte la Coupe de France le 30 mai). Leur nouveau stade offrira-t-il enfin un fond de jeu potable aux Marines et Blancs ?

7- Montpellier 56 (vainqueur in extremis à Lens 1-0). Pour réussir une saison, il faut savoir gagner après avoir mal joué. C'est exactement ce qu'ont su faire les Montpelliérains dimanche. Bousculés par la lanterne rouge, les hommes de Rolland Courbis, qui ont marqué à la dernière minute, restent à trois points de Bordeaux et croient toujours en l'Europe.

8- Lille 53 (battu dans les dernières minutes 3-2 à Toulouse). René Girard ne sera sûrement plus l'entraîneur de Lille la saison prochaine. Certains supporters s'interrogent sur la motivation du technicien, dont l'équipe a laissé filer un match qu'elle dominait à 10 minutes de la fin. Lille a peut-être dit adieu à l'Europe samedi soir.

9- Rennes 50 (battu 1-0 à domicile par Bastia). Une mi-temps à onze contre dix, un penalty raté, une seule occasion concédée, et un beau hold-up concédé à la clé. Rennes est toujours aussi imprévisible.

10- Bastia 46 (vainqueur surprenant de Rennes). Ils avaient beau avoir déjà assuré leur maintien, les Corses voulaient confirmer leur rôle de trublions de la Ligue 1. Belle réussite.

11- Guingamp 46 (battu 6-0 à Paris). L'objectif maintien acquis, les Guingampais sont venus décontractés à Paris. Ils en repartent des bosses plein la tête. De quoi empêcher Jocelyn Gourvennec d'être désigné meilleur entraîneur de Ligue 1 le 17 mai lors des trophées UNFP ? 

12- Nantes 44 (battu à Bordeaux 2-1). A l'occasion du dernier match à Chaban-Delmas, les Canaris disputaient aussi un choc qui fleurait bon les années 1980. Sur le terrain, on avait l'impression que les Nantais, au ralenti, jouaient déjà à cette époque-là.

13- Caen 42 (vainqueur de Lyon 3-0). En panne depuis un mois, les Normands ont choisi un moment crucial pour reprendre leur marche en avant. Le Stade Malherbe met fin aux ambitions lyonnaises pour la Ligue 1 et assure quasiment son maintien. Le tout avec un Benezet étincelant, alors qu'il est d'habitude sur le banc. Vous avez dit gâchis ?

 
 

14 - Lorient 42 (vainqueur à Metz 4-0). La course au maintien est sans pitié. La preuve avec Lorient qui a rapidement éteint les maigres espoirs de sauvetage de Metz. Avec deux derniers matchs à jouer contre des équipes sauvées et sans ambition (Nantes et Rennes), les Bretons peuvent préparer la saison prochaine tranquillement.

15- Nice 42 (Balayé à Saint-Etienne 5-0). Pourtant, Claude Puel l'assure, ses hommes étaient venus avec l'ambition d'assurer leur maintien : "Nous étions venus avec l'intention de rivaliser avec Saint-Etienne." Ils n'ont même pas existé et devront encore cravacher pour obtenir un point synonyme de maintien en Ligue 1.

16- Toulouse 42 (vainqueur de Lille 3-2). A la 81e minute, le TFC voyait la porte de la Ligue 2 s'entrouvrir. En deux minutes, ils l'ont violemment refermé en marquant deux jolis buts. L'instinct de survie ? En tout cas, Toulouse est à un point d'un maintien qui clôturera une saison très poussive.

17 - Reims 41 (victoire à l'arraché à Evian TG 3-2). Au marché du maintien, c'est Reims qui fait la bonne affaire. Aux portes de l'enfer juste après la mi-temps, les Rémois ont renversé la vapeur grâce à une fraîcheur offensive salvatrice. Mais mieux vaut confirmer ce maintien qui lui tend les bras contre Rennes samedi, car Reims se rendra à Paris pour la dernière journée.

18- Eviant TG 37 (Battu 3-2 par Reims). C'était le match à ne pas perdre, face à un adversaire direct pour le maintien, et Evian l'a perdu. Totalement apathique après avoir pris l'avantage 2-1, l'équipe de Pascal Dupraz s'est recroquevillée et a fini par craquer. L'entraîneur savoyard devrait peut_être demander des conseils offensifs à Marcelo Bielsa ? En tout cas, avec 4 points de retard sur Reims à deux journées de la fin, son équipe est au bord du gouffre.

19- Metz - 30 (battu à domicile par Lorient 4-0 ). Les Messins sont mathématiquement relégués en Ligue 2. Toute l'apathie des Grenats est résumée dans le commentaire de Florent Malouda : "Quel que soit notre classement, on n'a pas le droit de jouer comme cela dans un match professionnel. Là, j'ai un sentiment de honte."

20- Lens 26 (battu à la dernière minute 0-1 par Montpellier). "C’est une grosse déception, on a le sentiment de ne pas être récompensés de nos efforts." A l'image de l'entraîneur Antoine Kombouaré, les Lensois auraient bien aimé sauvé l'honneur alors qu'ils sont déjà condamnés à la Ligue 2. Au lieu de ça, ils ont concédé leur 11e défaite à domicile.

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