Football : Philippe Diallo, réélu, souligne avoir "une légitimité qu'aucun président de la FFF n'avait pu avoir"

Philippe Diallo a été réélu samedi à la tête de la Fédération française de football, avec 55,34% des voix.
Article rédigé par Julien Froment
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Philippe Diallo a été réélu la tête de la FFF avec 55% des voix. (CYRIL DODERGNY / MAXPPP)

Philippe Diallo s'estime "satisfait", samedi 14 décembre sur franceinfo, d'avoir été réélu à la tête de la Fédération française de football avec 55,34% des voix battant Pierre Samsonoff, proche de Noël Le Graët que M. Diallo avait remplacé en janvier 2023.  

"C'est la première fois qu'on avait un corps électoral aussi élargi", rappelle-t-il. Pour la première fois au sein de la plus importante fédération sportive en France (2,4 millions de licenciés) les présidents des clubs amateurs étaient appelés à participer mardi et mercredi par voie électronique au scrutin, en plus des présidents des clubs professionnels, ceux des 22 ligues régionales et des 91 districts - soit 11 500 votants contre moins de 250 auparavant. 

Un soutien inédit au football amateur en projet 

Les résultats offrent "une légitimité qu'aucun président de la Fédération avant moi n'avait pu avoir", estime Philippe Diallo. Il veut "faire en sorte que dans quatre ans la Fédération française de football et le football français soient plus forts qu'ils ne le sont aujourd'hui". 

Il souhaite que le football amateur "soit soutenu de manière inédite". Il compte augmenter "progressivement" le budget "de 100 millions d'euros par an à 150 millions d'euros par an ". Soit, selon lui "des sommes historiques" pour soutenir le football amateur et "être plus efficace dans une forme de ruissellement pour que chacun de ces 11 500 clubs amateurs puisse avoir une aide directe ou indirecte de la Fédération"

Par ailleurs, "le football féminin est l'une des priorités de la Fédération", affirme Philippe Diallo. Il souligne un record de "250 000 licenciés l'année dernière". Il y a une "forte attractivité du foot chez les jeunes filles", mais "il nous faut des terrains, des vestiaires et des coachs". C'est pourquoi "il faut nouer un partenariat avec les collectivités locales pour leur offrir des installations", précise-t-il. 

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