Foot : pourquoi le PSG n'est pas contraint de payer les 55 millions d'euros à Kylian Mbappé malgré la décision de la commission juridique de la LFP

Si la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP) a enjoint le club de payer, elle ne peut toutefois pas se substituer au conseil de prud'hommes.
Article rédigé par Apolline Merle
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Le PDG du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaifi aux côtés de Kylian Mbappé, posant avec un maillot du club, à la fin d'une conférence de presse au Parc des Princes à Paris, le 23 mai 2022. (FRANCK FIFE / AFP)

Un litige parti pour durer. La commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP) a enjoint, jeudi 12 septembre, le Paris Saint-Germain de verser à son ancien joueur, Kylian Mbappé, les 55 millions d'euros réclamés par ce dernier. Cette somme correspond à 36 millions d'euros de primes et 19 millions d'euros de salaires datant des mois d'avril, mai et juin 2024. Cette commission juridique a ainsi demandé au club de régler ces arriérés sous huit jours, ce que le club parisien refuse. Kylian Mbappé "peut maintenant choisir, soit de trouver un accord, soit d'aller au tribunal du travail", a prévenu le PSG dans un communiqué. Une décision peu surprenante puisque le PSG est dans son droit. 

Les limites de la commission juridique

"A la lumière des limites de la compétence juridique de la commission de la LFP pour prendre une décision complète sur ce dossier, celui-ci doit désormais être porté devant une autre juridiction", indique le PSG dans ce même communiqué. En effet, la commission juridique de la LFP "ne peut pas se substituer au conseil de prud'hommes, puisqu'en France, tout ce qui relève du droit du travail est d'ordre public, vulgarise Christophe Bertrand, avocat au cabinet Bertrand. En cas de non-respect d'une décision d'une des commissions de la Ligue, poursuit l'avocat, il peut y avoir des sanctions disciplinaires à l'encontre du club. Mais ce mécanisme a ses limites dès lors que le sujet relève du conseil de prud'hommes."

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