Football : l'équipe de France se mobilise contre le harcèlement scolaire à travers une vidéo

"Tu ne vas pas à l'école pour être malheureux." Kylian Mbappé, Antoine Griezmann et leurs partenaires de l'équipe de France ont participé à une vidéo de prévention contre le harcèlement scolaire, jeudi 16 novembre, après avoir reçu la veille à Clairefontaine la visite du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse Gabriel Attal. Celui-ci, qui a lancé une campagne nationale contre le harcèlement le 9 novembre au côté de la Première ministre Elisabeth Borne, a fait le déplacement mercredi à Clairefontaine, et a rencontré Didier Deschamps et les joueurs. "On a fait une vidéo tous ensemble contre le harcèlement et c’est une très bonne chose que l’équipe de France se prononce sur le sujet, ça montre qu’on est là et qu’on prend position", a exprimé le milieu de terrain Warren Zaïre-Emery. 

Dans cette vidéo, les joueurs de l'équipe de France, qui s'apprêtent à affronter Gibraltar samedi 18 novembre à Nice pour les phases qualificatives de l'Euro 2024, déclament chacun un morceau de phrase face à la caméra. "Normalement, quand tu vas à l'école, tu y vas avec plaisir", commence ainsi le capitaine Kylian Mbappé, "pour apprendre avec tes profs", ajoute le sélectionneur Didier Deschamps.

"Le harcèlement, c'est inacceptable"

"Tu ne vas pas à l'école pour être malheureux", dit l'attaquant Olivier Giroud. "Pour qu'on se moque de toi, pour te faire insulter, te faire frapper", "pour te sentir seul, triste", complètent les milieux Eduardo Camavinga et Warren Zaïre-Emery et l'attaquant Randal Kolo Muani. "Que ce soit sur les réseaux sociaux, en classe, dans la cour, en sport, le harcèlement c'est inacceptable", s'exclame Kingsley Coman, avant que d'autres joueurs enjoignent les potentielles jeunes victimes à en parler autour d'elles.

"Il y a un numéro que tu peux appeler, c'est le 3018", conclut Antoine Griezmann, faisant la promotion de cette ligne créée par le ministre Gabriel Attal. Cette campagne nationale s'inscrit dans la continuité d'un plan ministériel contre le harcèlement, dévoilé fin septembre par la Première ministre, et promettant une "mobilisation générale".