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Football : les joueuses professionnelles espagnoles mettent fin à leur grève

La première journée de première division féminine espagnole avait été suspendue à la suite d'une grève des joueuses, réclamant une hausse des salaires. Un accord a été annoncé, jeudi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
La Barcelonaise Patri Guijarro face à l'Athletic Club de Bilbao lors de la 29e journée de Liga F, au stade Johan-Cruyff de Barcelone, le 13 mai 2023. (URBANANDSPORT / NURPHOTO via AFP)

Le championnat féminin espagnol va pouvoir reprendre. Les joueuses de la première division ont mis fin à leur mouvement de grève après avoir obtenu des hausses de salaires. "Un accord entre patronat et syndicats a été trouvé", a indiqué le syndicat de joueuses Futpro dans un communiqué publié très tôt, jeudi 14 septembre.

Cette grève, convoquée pour les deux premières journées du championnat, a entraîné la suspension de la première journée le week-end dernier. La deuxième, qui s'ouvre vendredi avec la rencontre Valence-Real Madrid, va finalement pouvoir se jouer. L'accord signé entre les joueuses et la Liga F prévoit "un salaire minimum de 21 000 euros pour la saison 2023/2024, de 22 500 euros pour la saison 2024/2025 et de 23 500 euros pour la saison 2025/26", détaille Futpro.

Mais cette avancée "n'est qu'un début", met en garde le syndicat, qui demande des améliorations des conditions de travail des joueuses relatives notamment au congé "maternité" ou au "protocole de (lutte contre le) harcèlement".

Une grève lancée pendant l'affaire Rubiales

"Les efforts des clubs durant la négociation ont contribué de manière fondamentale à l'obtention nécessaire de la paix (sociale) sans perdre de vue le caractère soutenable (économiquement) de la compétition", a indiqué de son côté la Liga F, qui organise le championnat féminin professionnel. Les syndicats réclamaient des salaires "à la hauteur du talent" des joueuses, dont certaines ont été championnes du monde avec l'Espagne, le 20 août.

La saison passée, la première journée avait déjà dû être reportée en raison d'une grève des arbitres qui avaient finalement obtenu une augmentation de leur rémunération et la création d'un fonds destiné à financer leurs retraites.

Ce mouvement de grève des joueuses est intervenue alors que le football féminin espagnol a été plongé dans le chaos suite au scandale du baiser forcé du président de la Fédération Luis Rubiales à la championne du monde Jenni Hermoso après le sacre mondial de la "Roja". Rubiales a fini par démissionner, dimanche, tandis que l'un de ses proches, le sélectionneur de l'équipe féminine championne du monde, Jorge Vilda, a été limogé la semaine dernière et remplacé par son adjointe Montse Tomé, devenue la première femme à occuper ce poste en Espagne.

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