Football : Saint-Etienne veut saisir la Ligue contre Lyon pour injures publiques
Les Stéphanois n'ont pas digéré certains propos tenus dimanche soir par un speaker du stade à Gerland lors du derby. Ils accusent également les dirigeants de l'OL d'"incitation à la haine".
Le derby n'est pas terminé. L'AS Saint-Etienne a annoncé, mardi 21 avril dans la soirée, vouloir saisir la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) pour des "propos injurieux" tenus au micro du speaker officiel de l'OL, dimanche au stade de Gerland avant le match de Ligue 1 entre Lyon et Saint-Etienne (2-2). Les Stéphanois envisagent "une plainte pénale auprès du procureur de la République pour injures publiques".
"C'est sans doute le dernier derby à Gerland et il est impensable de ne pas remporter une victoire écrasante sur ces 'parasites'", avait lancé le représentant des supporters lyonnais aux 37 000 spectateurs présents dans l'enceinte à l'occasion d'une animation de tribunes, que le club rhodanien confie depuis la saison dernière à l'initiative de groupes de fans.
L'affaire des sièges ne passe pas
"En autorisant un supporter à traiter publiquement les Stéphanois de 'parasites', l'OL a fait preuve d'un grave manque de responsabilité, source d'incitation à la haine", a estimé un communiqué de l'ASSE qui déplore "que l'Olympique lyonnais recherche constamment la provocation".
L'AS Saint-Etienne a déclaré être également "indignée" par la décision de l'OL de supprimer dans son futur Grand stade la place et la loge numéro 42, soit celui du département de la Loire dont Saint-Etienne est la préfecture.
"Cette décision, qualifiée de trait d'humour par l'OL, illustre au contraire une forme d'ostracisme dangereux qui n'honore pas le club lyonnais et ses dirigeants, lesquels se rendent encore une fois coupables d'incitation à la haine", poursuit le communiqué précisant que "sur ce sujet, les juristes de l'ASSE étudieront, avec la ville de Saint-Etienne, toutes les voies juridiques possibles".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.