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France-Etats-Unis (1-0): pas tout à fait un match pour rien

Certes, on n'a pas atteint des sommets de jeu dans ce match amical. Mais on peut en tirer quelques enseignements.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L'unique buteur du match France-Etats-Unis, Loïc Rémy (le 2e en partant de la gauche) félicité par Olivier Giroud, Mathieu Debuchy et Jérémy Mathieu, le 11 novembre 2011 au Stade de France (Saint-Denis). (Charles Platiau / REUTERS)

Que celui qui n'a pas bâillé devant la première période de ce France-Etats-Unis jette la première pierre. Après la pause, le spectacle fut un peu meilleur, et on peut tirer quelques enseignements de ce France-Etats-Unis qui ne restera pas dans les mémoires:

- le résultat final de 1-0 est assez juste par rapport à la physionomie du match, mais les Américains auraient pu se voir accorder un penalty pour une charge de Koscielny sur Altidore à la 20e minute. De la même façon, un penalty aurait dû être sifflé pour un pied en avant d'Howard sur Giroud en seconde période.

- la France a encore des arrières latéraux qui savent centrer. Mathieu Debuchy et Jérémy Mathieu ont proposé des choses intéressantes sur les côtés.

- dans le match du second attaquant pour jouer aux côtés de Karim Benzema, le néophyte montpelliérain Olivier Giround a marqué des points (grosse activité, plusieurs frappes dangereuses) quand le Parisien Kevin Gameiro a été inexistant.

- Karim Benzema justement n'a pas marqué, mais s'est montré dangereux en frappant la barre en reprenant une tête d'Adil Rami sur un corner, puis en décochant un coup franc dangereux qui a obligé le gardien américain Tim Howard à s'employer.

- Nicolas Anelka n'avait pas totalement tort quand il disait que les matchs amicaux de novembre embêtent tout le monde, surtout les joueurs. Le dernier match amical emballant des Bleus à cette période remonte au mémorable Allemagne-France (0-3) du 15 novembre 2003.

- Loïc Rémy a marqué l'unique but du match sur un ballon aérien en profondeur mal négocié par la défense américaine, qui l'a laissé passer. L'attaquant de l'OM n'a plus eu qu'à fusiller Tim Howard. Deux minutes plus tôt, la même action avait été stoppée par le portier US. Les Bleus n'ont eu recours qu'assez tard aux longs ballons. Pendant la première période, ils se sont obstinés à jouer au sol dans un petit périmètre, et ont été souvent contrés par les défenseurs adverses.

- les Américains ont assez nettement baissé de pied, notamment au niveau du pressing, en seconde période. Fatigués par le jeu des Bleus, en manque de condition physique ou déstabilisés par tous les changements intervenus en seconde période?

Contre la Belgique, Laurent Blanc, le sélectionneur national, devrait lancer une équipe plus proche de celle qu'on verra à l'Euro. Certains ont peut-être laissé passer leur chance ce vendredi soir...

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