"Le pire serait de donner raison à ceux qui veulent impressionner ou intimider" : le ministre des Sports soutient le maintien du match France-Israël au Stade de France

Il "ne faut surtout pas reculer", estime Gil Avérous à propos du maintien du match France-Israël au Stade de France, le 14 novembre prochain.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). (RÉMI BRANCATO / RADIO FRANCE)

Comme le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, celui des Sports, Gil Avérous estime, samedi 9 novembre, sur franceinfo qu'il "ne faut surtout pas reculer". Il soutient la décision de maintenir le match de football France-Israël, prévu le 14 novembre prochain au Stade de France, pour la 5e journée de Ligue des nations. "Le pire serait de donner raison à ceux qui veulent impressionner ou intimider", justifie le ministre des Sports.

Gil Avérous se veut rassurant. "Nous sommes habitués en France à accueillir des événements majeurs, exposés" en rappelant que la sécurité était l'un des enjeux des Jeux olympiques et paralympiques. "On a réussi à les vivre sans aucun problème", souligne-t-il.

Il "faut aller" voir ce match France-Israël

Le ministre des Sports rappelle également que "les  moyens seront mis en place" pour la rencontre France-Israël. 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés jeudi : 2 500 aux abords du Stade de France, 1 500 dans Paris. "Le ministère de l'Intérieur, Bruno Retailleau, travaille avec le préfet de police pour que tout se passe dans les meilleures conditions de sécurité et que chacun puisse aller au stade en sérénité", insiste Gil Avérous sur franceinfo.

Mais cette rencontre est loin de faire le plein. Seulement 20 000 billets ont été vendus au dernier pointage remontant à vendredi, a appris la direction des Sports de Radio France auprès de plusieurs sources proches du dossier. Le ministre des Sports n'est pas surpris après les violences commises à Amsterdam contre des supporters israéliens en marge d'un match de football de Ligue Europa entre l'Ajax et le Maccabi Tel-Aviv. "Évidemment, quand vous voyez ce qui se passe à l'étranger, ça fait réfléchir", réagit-il. Mais Gil Avérous a "bon espoir que les chiffres s'améliorent et que les gens prennent conscience que justement, il ne faut pas reculer, il ne faut pas renoncer" et qu'il "faut aller" voir ce match France-Israël.

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