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Girondins de Bordeaux lâchés par leur financier américain : "Le coup de hache définitif pour tuer le club", dénonce Bixente Lizarazu

L'ancien champion du monde pousse un coup de gueule : "Ce football a complètement pété un plomb", lance Bixente Lizarazu en évoquant le désengagement de King Street "à 5 journées de la fin du championnat" de Ligue 1 et le projet avorté de "Super Ligue".

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Gironde
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Le foot d'aujourd'hui est devenu fou", dénonce l'ancien champion du monde Bixente Lizarazu (photo du 1er juin 2018). (ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

Invité de France Bleu Gironde vendredi 22 avril, Bixente Lizarazu se dit "choqué" du désengagement du propriétaire des Girondins de Bordeaux, King Street, qui ne souhaite plus financer le club. Le champion du monde 98 qui a commencé sa carrière de footballeur à Bordeaux "ne s'attendait pas à cette décision".

"Un scandale absolu"

"On est à cinq journées de la fin du championnat, la situation sportive des Girondins est grave, et les joueurs ont besoin d'être dans un climat apaisé. Décider de lâcher ses engagments comme King Street a pu le faire, c'est le coup de hache définitif pour tuer le club. C'est un scandale absolu. Dans l'histoire du foot, j'ai rarement vu un type de situation comme cela", explique-t-il.

"Ce qu'on a pu voir avec cette histoire de Super Ligue, c'est cette mouvance du football dans la surenchère permanente."

Bixente Lizarazu

à France Bleu Gironde

"Il faut revenir à quelque chose de plus raisonnable et beaucoup plus équilibré. Les Girondins sont une des victimes de ce football qui a complètement pété un plomb", assure Bixente Lizarazu, également consultant football de franceinfo. Pour lui, ce qui arrive aux Girondins de Bordeaux peut arriver "à n'importe quel club". "La situation de Nantes n'est pas bonne, celle de Saint-Étienne non plus. Et ce n'est pas uniquement la faute du coronavirus ou du problème des droits télévisuels. C'est la faute d'une surenchère qui fait que tous les clubs vivent au-dessus de leurs moyens", assure le champion du monde en 1998.

"Le foot d'aujourd'hui est devenu fou, il est devenu violent, les supporters sont devenus excessifs aussi", conclut Bixente Lizarazu.

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