Football : "Il reste une lueur d'espoir" réagit le maire Pierre Hurmic après la relégation des Girondins de Bordeaux en National 1

"Il reste une lueur d'espoir", estime le maire EELV de Bordeaux, Pierre Hurmic, après la relégation des Girondins de Bordeaux en National 1. L'élu fait part de sa première réaction après l'annonce de la DNCG, qui confirme la rétrogradation administrative du club : "On le vit douloureusement ici à Bordeaux, avec tristesse, amertume et surprise. Les Bordelais sont très attachés à leur club, qui est inscrit dans l'histoire sportive depuis 140 ans, c'est un mauvais moment."

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Interrogé sur la possibilité d'un dépôt de bilan du club, le maire estime que cela "fait partie des perspectives envisagées", mais s'étonne de cette décision "alors que le tribunal de commerce avait jugé la situation économique du club comme étant viable". "C'est surprenant de voir que le club pourrait être placé en cessation de paiement", ajoute l'élu.

"Le match n'est pas terminé" pour le maire

Le maire de Bordeaux veut tout de même y croire. "Les dirigeants du club veulent saisir le tribunal administratif pour faire suspendre cette décision, il reste une lueur d'espoir, assure l'élu. Le match n'est pas terminé (...) mais la porte est étroite." Pierre Hurmic, qui a eu Gérard Lopez, le propriétaire du club au téléphone dans la soirée, se désole pour "cette entreprise qui a plus de 250 salariés.

"Je pense à ces salariés qui oeuvrent depuis des années pour faire tourner le club. Il y a un attachement vis-à-vis de ce club historique. J'ai déjà eu beaucoup de réactions qui confirment la tristesse face à cette situation que l'on peut qualifier de brutale."

Pierre Hurmic, maire EELV de Bordeaux

à franceinfo

Pierre Hurmic indique que la métropole de Bordeaux a fait son possible pour aider les Girondins, notamment en consentant à "un report des loyers du stade", "c'était notre contribution, nous sommes un créancier qui fait un effort pour le club." Il a notamment fustigé la décision des précédents élus de faire construire le nouveau stade "surdimensionné" de Bordeaux. "C'est une décision aberrante, absurde, dont tout le monde paye le coût aujourd'hui, regrette-t-il. Les Girondins qui payent les loyers, la collectivité qui s'est endettée ... On va trouver des solutions [pour qu'il ne soit pas à l'abandon], mais sans ce problème-là, tout le monde se serait mieux porté !"