Foot : Hervé Renard juge "difficilement concevable" d'être "dans les extrêmes" avant les élections législatives

Le sélectionneur des Bleues s'est exprimé en conférence de presse, lundi, sur le contexte politique en France.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Hervé Renard en conférence de presse avant la demi-finale de Ligue des nations contre l'Allemagne, le 22 février 2024 au Groupama Stadium de Lyon. (FRANCK FIFE / AFP)

Dans la lignée des prises de position d'Aurélien Tchouaméni, de Kylian Mbappé et de Thierry Henry, le sélectionneur de l'équipe de France féminine Hervé Renard a estimé qu'il était "difficilement concevable" pour la France d'être "dans les extrêmes", lundi 24 juin à Clairefontaine, à six jours du premier tour des élections législatives anticipées.

Hervé Renard dirige à Clairefontaine le stage de préparation de l'équipe de France pour les dernières rencontres de qualification à l'Euro 2025 et pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Interrogé sur les élections législatives à venir et le contexte politique français, il s'est notamment confié sur ses nombreuses expériences à l'étranger : "J'ai fait six sélections nationales différentes, en plus d'avoir travaillé en Angleterre, en Algérie, et je ne me souviens pas d'avoir été mal reçu dans un seul de ces pays."

"Je me suis toujours intégré"

L'ancien sélectionneur de l'Arabie saoudite, du Maroc, de la Côte d'Ivoire, de la Zambie et de l'Angola s'est remémoré ses aventures en Asie et en Afrique : "Je me suis adapté, j'ai respecté la culture, je me suis intégré. Pour moi, il est difficilement concevable qu'on puisse être dans les extrêmes, c'est ma façon de penser".

Avant le sélectionneur des Bleues, plusieurs personnalités du football français se sont exprimées avant les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Le sélectionneur de l'équipe de France olympique Thierry Henry appelait la semaine dernière à "faire barrage aux extrêmes" et à aller voter, une prise de position similaire à celles d'Aurélien Tchouaméni et de Kylian Mbappé. De son côté, Marcus Thuram avait appelé plus explicitement "à se battre au quotidien pour que le RN ne passe pas", évoquant la montée de l'extrême droite en France.

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