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Huit façons d'être supporter à la Coupe d'Afrique des nations

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour

La Coupe d'Afrique des nations se termine dimanche 10 février. Encore une fois, le spectacle aura été autant dans les tribunes que sur le terrain. 

La Coupe d'Afrique des nations se termine dimanche 10 février avec la finale entre le Nigeria et le Burkina Faso. Encore une fois, le spectacle aura été autant dans les tribunes que sur le terrain. 

LE SUPPORTER BRUYANT. Qui dit compétition de foot en Afrique du Sud dit forcément vuvuzelas. Ces trompettes en plastique, customisées par les supporters des différentes équipes, ont refait entendre leur bruit nasillard pendant toute la compétition. Ouf, elles sont interdites partout ailleurs... (ISSOUF SANOGO / AFP)
"En Afrique du Sud, personne ne va au stade sans son vuvuzela pour mettre de l’ambiance, donc tout le monde en veut un. La dernière fois que j’en ai vendu autant, c’était pendant la Coupe du monde", se félicite un vendeur ambulant cité par Afrik.com. Les organisateurs attendaient 150 000 supporters étrangers, en plus des supporters locaux. Autant de clients potentiels. (FRANCISCO LEONG / AFP)
LE SUPPORTER SUBVENTIONNÉ. Qu'est-ce que le CNSE, vanté par ce supporter ? Le Comité national de soutien aux Eléphants, l'équipe de Côte d'Ivoire. Beaucoup d'Etats ont subventionné le déplacement de leurs supporters. En Côte d'Ivoire, on a même été jusqu'à leur imposer des tests physiques pour s'assurer que tous les supporters des Eléphants sont en bonne santé.  (MIKE HUTCHINGS / REUTERS)
LE SUPPORTER NON-SUBVENTIONNÉ. Les 20 000 supporters éthiopiens ont été invités (!) par un milliardaire, pour marquer le coup après 30 ans d'absence dans la compétition. Du coup, la diaspora nigériane a demandé aux milliardaires du pays d'en faire autant... Sans succès. Les finances s'en sont ressenties au moment d'acheter un drapeau national... (MIKE HUTCHINGS / REUTERS)
LES SUPPORTRICES. En Afrique, le foot est aussi une histoire de femmes. Certaines, comme Mama Togo, fan en chef des Eperviers, sont devenues des stars dans leur pays.  (SIPHIWE SEIBO / REUTERS)
LE SUPPORTER PEINTURLURÉ. Un grand classique de la CAN. Ici, un malheureux supporter ghanéen, après la défaite de son équipe face au Burkina Faso en demi-finales. Malgré l'inscription au-dessus de sa bouche, les joueurs ghanéens n'ont pas pu. (JEFFROY GUY/SIPA)
Certains supporters, comme ce Nigérien, vont jusqu'à peindre leur caméra en plus de leur corps aux couleurs nationales.  (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
LE SUPPORTER CHAPEAUTÉ. Autre grand classique de la compétition. Plus c'est grand, criard et remarqué, mieux c'est.  (MONTAGE AFP/ SIPA / REUTERS)
Notez aussi l'utilisation du couvre-chef à des fins politiques, comme ce supporter malien qui remercie la France d'être intervenue dans son pays.  (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
LE SUPPORTER CINÉPHILE. Certains supporters, comme ce Ghanéen, revisitent les classiques du cinéma aux couleurs de leur pays... (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
Chassez la superstition, elle revient au galop. Plusieurs équipes, comme la Côte d'Ivoire, auraient demandé à ne pas avoir de femmes en tribunes, pour éviter de leur porter la poisse, note Voice of America. La Côte d'Ivoire a été éliminée dès les quarts, et ces supportrices étaient dans les tribunes. (FRANCISCO LEONG / AFP)
Ou comme cet émule congolais de Dark Vador. (FRANCISCO LEONG / AFP)
LE SUPPORTER SORCIER. Mais qu'y a-t-il dans ces pots brandis à bout de bras? Peut-être de la juju, une herbe magique qui permettrait de chasser les démons du terrain, raconte le site spécialisé In Bed With Maradona (en anglais). Il faut croire que le Nigeria et le Burkina Faso, les deux finalistes, ont les sorciers les plus efficaces.   ( IHSAAN HAFFEJEE / REUTERS)

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