Incidents Lyon-Marseille : Dimitri Payet porte plainte après avoir été touché à la tête par une bouteille d'eau
Le numéro 10 de l'OM, "très choqué" par cette agression, a consulté la médecine du travail.
Le meneur de jeu de l'Olympique de Marseille, Dimitri Payet, touché à la tête dimanche soir par une bouteille d'eau pleine à Lyon, a porté plainte "dans le cadre de l'enquête de la procureure de Lyon", a annoncé le club phocéen à l'AFP, lundi 22 novembre, confirmant une information de RMC Sport. L'OM, lui, va se constituer partie civile dans ce dossier, tout comme l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP). En plus de se constituer partie civile, le syndicat des joueurs a également porté plainte contre l'agresseur de Dimitri Payet.
À la suite des incidents lors de @OL-@OM_Officiel, @UNFP a décidé de porter plainte contre l’agresseur de @dimpayet17, de se constituer partie civile au nom de la profession et dans l’intérêt des joueurs et de demander des sanctions exemplaires.
— UNFP (@UNFP) November 22, 2021
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Le numéro 10 de l'OM, "très choqué" par cette agression qui a entraîné l'arrêt définitif du match contre l'Olympique lyonnais dimanche soir, a consulté la médecine du travail, sur demande de la procureure de Lyon, a ajouté le club phocéen, sans pouvoir préciser si un arrêt de travail lui a été délivré.
Déjà visé à Nice
Dimitri Payet est régulièrement visé par les supporters adverses et il avait déjà été touché par une bouteille pleine d'eau, dans le dos, alors qu'il s'apprêtait à tirer un corner à Nice, fin août. Réagissant avec colère, il avait renvoyé la bouteille dans les tribunes, un geste qui avait entraîné l'envahissement du terrain par plusieurs supporters des Aiglons et l'arrêt du match.
L'incident dimanche soir, lors du dernier match de la 14e journée de la Ligue 1, a eu lieu à peine cinq minutes après le coup d'envoi. Il aura ensuite fallu deux heures aux autorités sur place, et notamment à l'arbitre de la rencontre, Ruddy Buquet, pour décider d'arrêter définitivement la rencontre.
Cette décision a entraîné un véritable imbroglio mêlant dirigeants lyonnais, marseillais, l'arbitre de la rencontre, la Ligue de football professionnel (LFP) et la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, chacun refusant d'endosser la responsabilité de l'arrêt du match.
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