Indonésie: après une bousculade meurtrière dans un stade, des policiers sanctionnés et des compensations accordées aux familles des victimes
Le chef de la police de la ville de Malang, où s'est produit le drame, a été limogé. Neuf membres des forces de l'ordre ont également été suspendus, selon les autorités.
Le chef de la police de la ville indonésienne de Malang, où s'est produite une bousculade fatale à 125 personnes dans un stade de football, samedi, a été limogé, a annoncé lundi 3 octobre le porte-parole de la police nationale. Au moins neuf policiers ont également été suspendus. Ils "font tous l'objet d'une enquête", a déclaré Dedi Prasetyo au cours d'une conférence de presse télévisée, précisant que 28 policiers au total étaient interrogés.
Le soir du match, lorsque des fans de l'équipe locale du Arema FC ont pénétré sur le terrain après la défaite de leur équipe contre celle de la ville voisine, la police a réagi en lançant des volées de gaz lacrymogène vers les gradins bondés. Complets, ils accueillaient 42 000 personnes selon les autorités. Sous le gaz, les spectateurs se sont précipités en masse vers des portes étroites où nombre d'entre eux ont été piétinés et étouffés, selon des témoins.
Le président indonésien Joko Widodo a par ailleurs accordé des compensations aux familles des 125 victimes qui ont péri dans le mouvement de foule meurtrier, a annoncé le ministre en charge de la Sécurité, Mahfud MD. "En signe de condoléances, le président va donner 50 millions de roupies [environ 3 280 euros] pour chaque victime décédée", a-t-il précisé, ajoutant que les sommes seraient versées d'ici à deux ou trois jours.
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