Sports : des athlètes aux salaires mirobolants

C’est une décision qui n’en finit pas d’émouvoir le monde du football. Kylian Mbappé, l’attaquant du Paris Saint-Germain aurait négocié un salaire annuel de 50 millions d’euros, auquel s’ajouterait une prime de 100 millions d’euros à la signature pour pouvoir prolonger son contrat de trois ans dans le club parisien. Des chiffres qui ont ulcéré le président de la ligue espagnole Javier Tebas. "Il estime que le PSG n’a pas respecté la règle du fair-play financier qui interdit de dépenser plus que ce que l’on gagne quand on est un club", précise Alexandre Hébert. Dans la foulée, il a également annoncé porter plainte.

Parité totale au tennis

Sur le court c’est un peu différent. "Les joueurs de tennis ne négocient pas de salaires comme pour le football. Ils touchent de l’argent en fonction de leurs performances, c’est ce qu'on appelle le prize money", explique le journaliste. Et il y a une "parité totale" dans cette rémunération. Ainsi, le lauréat et la lauréate de Roland-Garros remporteront 2,2 millions d’euros. Une parité qui avait suscité les critiques de Gilles Simon en 2012. Plus récemment, la joueuse américano-japonaise Naomi Osaka et son homologue masculin Stefanos Tsitsipas se sont écharpés à ce sujet sur les réseaux sociaux.