L'Allemagne enfonce les Pays-Bas, le Portugal respire
L'Allemagne a dominé les Pays-Bas 2 buts à 1. Le Portugal est difficilement venu à bout du Danemark 3 buts à 2. Tout reste possible pour la qualification dans ce groupe B.
Que retenir mercredi 13 juin de cette seconde journée du groupe A, le fameux "Groupe de la mort"?
-Tout est encore possible. Après Allemagne-Pays-Bas (2-1) et Portugal-Danemark (3-2) voilà donc désormais les Allemands en tête avec 6 points, devant Portugais et Danois avec 3 points, alors que les Néerlandais n'ont aucun point. Mathématiquement, personne n'est qualifié, ni éliminé. Mais les Néerlandais, avec deux défaites en deux matchs, sont tout proches de la sortie.
- Super Mario est bien là. Mario Gomez a mis à terre les Pays-Bas à lui tout seul en une mi-temps (24e et 38e). Violemment critiqué depuis le début de l'Euro par d'anciens internationaux Allemands comme Mehmet Scholl, il répondu de la meilleure des manières en inscrivant un doublé. Il en est déjà à trois buts en deux match et rejoint en tête du classement des buteur le Russe Alan Dzagoev.
- Empiler les attaquants, ça ne marche pas forcément. Bert Van Marwiijk en a fait l'expérience face à l'Allemagne. Même avec la rentrée à la mi-temps de Van der Vaart et Huntelaar, puis Kuyt, les Néerlandais ne sont pas parvenus à inverser le cours du match.
- le Portugal n'est pas mort, justement. Malmené par des Danois qui jouent au maximum de leur capacité, les équipiers de Cristiano Ronaldo ont su trouver des ressources pour arracher la victoire. Les performances de Pepe, infatigable relanceur, et de Nani, omniprésent sur son aile et directement à l'origine de deux buts, ont beaucoup pesé.
- Cristiano Ronaldo, lui, semble beaucoup moins fringant. L'attaquant du Real Madrid est toujours muet dans cet Euro. Il a manqué trois occasions nettes, et a ostensiblement boudé sur le troisième but. Egoïste le Cristiano?
- le Danemark avait surpris tout le monde lors de la première journée du groupe, avec sa victoire sur les Pays-Bas. Il n'a surpris personne lors de ce second acte. Un jeu trop stéréotypé, un avant-centre trop stéréotypé, une défense un peu lourde et un manque d'imagination collectif préjudiciables, car il y avait sans doute la place pour décrocher le nul.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.