L'Argentine, le Nigeria ou l'Iran pour les Bleus ?
Nigeria-Argentine (Groupe F), à Porto Alegre à 18 heures
Un match qui devrait particulièrement intéresser les joueurs de l'équipe de France, puisque l'une des deux équipes sera probablement l'adversaire de l'équipe de France en huitièmes de finale. Face à une équipe d'Argentine déjà qualifiée et qui pourrait être tentée de faire un peu tourner son effectif, le champion d'Afrique en titre n'a besoin que d'un nul pour accéder au tour suivant. Défaite fortement déconseillée, puisqu'un retour de l'Iran est toujours mathématiquement possible.
L'atout argentin : l'assurance de jouer les huitièmes. Déjà qualifiée, la sélection argentine a moins de pression que son adversaire du soir. Le relâchement est toutefois fortement déconseillé, puisqu'une défaite entraînerait un huitième de finale plus compliqué face au premier du groupe E, soit très probablement les Bleus.
L'atout nigerian : la défense. Toujours invaincu, le Nigeria n'a pas encaissé le moindre but en deux rencontres. Une solidité importante quand on s'apprêter à affronter l'Argentine, d'autant que les attaquants de l'Albiceleste ne se sont pas forcément en confiance.
Bosnie-et-Herzégovine-Iran (Groupe F) à Salvador à 18 heures
Mathématiquement, l'Iran n'est pas encore éliminé, à la différence de son adversaire du soir. Et si la sélection perse créait l'exploit de prendre le deuxième billet pour les huitièmes, aux dépends du Nigeria ? Pour cela, il faut impérativement battre la Bosnie, ce qui constituerait un petit exploit pour les joueurs de Caros Queiroz : en onze matchs de Coupe du monde, l'Iran ne s'est imposé qu'une fois. C'était contre les Etats-Unis, en 1998 (2-1).
L'atout bosnien : l'envie de ne pas être ridicule. Avant ce Mondial, la Bosnie affichait quelques ambitions. Première de son groupe lors des éliminatoires pour le Mondial avec huit victoires, un nul et une défaite, les joueurs de Safet Susic ont déçu au Brésil, avec deux défaites en deux matchs. Face à un adversaire largement à leur portée, les hommes d'Emir Spahic pourraient être tentés de s'imposer pour ne pas rentrer au pays les mains vides.
L'atout iranien : Carlos Queiroz. A la tête de l'Iran depuis 2011, le Portugais formé à l'école Alex Ferguson - il a été son adjoint sur le banc de Manchester United - affiche un bilan plus qu'honorable avec sa sélection avec 20 victoires, 13 nuls, cinq défaites et surtout une qualification pour ce Mondial. Alors que l'histoire s'arrête ici pour Queiroz, ses joueurs pourraient avoir envie de finir sur une bonne note.
Honduras-Suisse (Groupe E) à Manaus à 22 heures
La Suisse n'a plus le choix : si elle veut sortir de ce groupe E que l'on disait à sa portée, la tête de série de la poule doit battre le Honduras. Le problème, c'est que les joueurs d'Ottmar Hitzfeld viennent d'encaisser cinq buts face aux Bleus, et que leur confiance a été sérieusement ébranlé par cette défaite. Le Honduras reste cependant une sélection abordable pour les Helvètes, qui auront également un oeil du côté du Maracana, où l'équipe de France affrontera au même moment l'Equateur. Et il vaudrait mieux pour les Suisses que les joueurs de Didier Deschamps s'imposent...
L'atout hondurien : l'engagement physique. On la disait faible, mais le Honduras n'a pas été ridicule durant ce Mondial. Battu sèchement par les Bleus - défaite durant laquelle ils auront finalement pris moins de buts que les Helvètes - ils ont bien failli accrocher l'Equateur lors de leur dernier match, avant de finalement s'incliner (1-2). Une chose est sûre : jouer contre eux n'est jamais une partie de plaisir.
L'atout suisse : l'expérience. Passer le cap de la première phase du Mondial, la Suisse l'a déjà fait : en 1954, en 1994 et en 2006. Tête de série de ce groupe E, la sélection helvète a encore son destin entre les mains malgré la claque face à la France (2-5) et surtout possède dans son effectif les ressources pour accéder aux huitièmes.
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