L'Uruguay élimine l'Italie (1-0) et file en huitièmes de finale
Ce n'est décidément pas la Coupe du Monde des équipes européennes... Après l'Espagne, l'Angleterre ou encore la Croatie, l'Italie ne verra pas les huitièmes de finale au Brésil. La Squadra Azzurra, championne du monde en 2006, a été victime de l'Uruguay mardi soir à Natal, encaissant un but en fin de match, mettant fin à ses espoirs de qualification.
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Pourtant, les hommes de Cesare Prandelli étaient encore qualifiés, derrière le Costa Rica, en cas de match nul. Mais un Mario Balotelli hors du coup, Andrea Pirlo dépassé, et un Claudio Marchisio expulsé ont été autant de coups durs difficiles à encaisser. Résultat : pour la deuxième fois en deux Coupes du Monde - après 2010 -, l'Italie sort dès le premier tour. Plombée, surtout, par sa défaite la semaine dernière face au surprenant Costa Rica (0-1).
Un match stressant
Dès le début du match, cela s'est senti : l'enjeu ne favoriserait pas les grandes envolées de part et d'autre. Et, de fait, la première période a été assez cadenassée, les occasions très peu nombreuses, au contraire des coups. Un match fermé, que n'a pas réussi à éclairer Mario Balotelli, très loin de son meilleur niveau. D'ailleurs, il n'est pas réapparu en seconde période, sorti par son entraîneur, et remplacé par Marco Parolo.
"Suarez m'a mordu, il devait être exclu !" (l'Italien Giorgio Chiellini)
Un fait de jeu allait tout changer en seconde période : l'expulsion, pour une semelle sur Arevalo, du milieu Claudio Marchisio, à l'heure de jeu. Peu à peu, et malgré le manque de justesse des Uruguayens, les Italiens reculaient. Jusqu'à ce coup de tête du capitaine de la Celeste, Diego Godin, à la 81e minute. Un but qui libère tout un peuple. Entretemps, Luis Suarez s'était fait remarquer pour une potentielle nouvelle morsure sur un adversaire, cette fois Giorgio Chiellini. L'attaquant de Liverpool a déjà purgé une suspension de dix matchs en Premier League, pour le même geste sur le défenseur de Chelsea Branisav Ivanovic. Un acte venu obscurcir la performance globale des Uruguayens.
Le sélectionneur italien, Cesare Prandelli, a dans la foulée annoncé sa démission : "Quand un projet faillit, il faut prendre ses responsabilités ". Fait rare, il a été immédiatement imité par le président de la Fédération italienne, Giancarlo Abate.
Le Costa Rica, une surprise qui n'en est plus une
L'élimination de l'Italie, quadruple championne du monde, ferait presque oublier le principal enseignement dans ce groupe D : la suprématie du Costa Rica. Le présumé petit Poucet de ce groupe de la mort est resté invaincu mardi, en concédant le match nul (0-0) à l'Angleterre. Les coéquipiers de Joel Campbell auront fait tomber l'Uruguay et l'Italie, deux pays au riche palmarès, pour se frayer un chemin jusqu'en huitièmes de finale où il retrouvera le second du groupe C, c'est-à-dire la Côte d'Ivoire, la Grèce ou le Japon. L'Uruguay, elle, devrait se coltiner la Colombie pour une affiche de Copa America qui sent déjà la poudre.
L'Angleterre et l'Italie rentrent donc prématurément à la maison ; qui aurait pu prédire un tel résultat à l'ouverture de cette Coupe du Monde ? Le Mundial prend de plus en plus l'accent espagnol...
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