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La Belgique, aux deux visages, s'impose face à l'Algérie (2-1)

La Belgique d'un Eden Hazard discret a attendu les vingt dernières minutes pour passer devant l'Algérie au panneau d'affichage (2-1, score final) à Belo Horizonte, pour son entrée dans le Mondial. Les Diables rouges ont eu beaucoup de mal à entrer dans le match, mais leur puissance offensive a fait la différence en seconde période. Les Algériens, eux, peuvent avoir des regrets.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le gardien belge Thibaut Courtois laisse exploser sa joie © Reuters/Dominic Ebenbichler)

On en attendait monts et merveilles, la sélection belge n'a répondu qu'en partie aux attentes... Les coéquipiers d'Eden Hazard, annoncés depuis plusieurs semaines comme une surprise possible du Mondial, ont eu besoin d'une sérieuse remise en cause ce mardi à Belo Horizonte pour s'imposer face à l'Algérie (2-1). Les Diables rouges, amorphes en première période, ont attendu les vingt dernières minutes pour battre cet adversaire coriace, mais qui a pioché physiquement en fin de rencontre.

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Pourtant, les Fennecs avaient pris la meilleure entame possible, récupérant le ballon assez haut pour ensuite se projeter rapidement vers l'avant. Et c'est sur un centre qui traînait dans la surface belge que le défenseur Vertonghen commettait l'irréparable ; il poussait Sofiane Feghouli dans le dos et provoquait un penalty, indiscutable. Le joueur de Valence ne se faisait pas prier et convertissait l'occasion. Au bout de 25 minutes de jeu, l'Algérie surprenait tout le monde.

Des changements décisifs

La Belgique a eu du mal, beaucoup de mal en première période. Aucun liant dans le jeu, une précision technique en souffrance et une vedette, Eden Hazard, vraiment discrète. De quoi susciter la colère du sélectionneur national Marc Wilmots - qui avait déjà subi les remontrances de l'arbitre pour ne pas avoir revêtu de veste, laissant apparaître sa chemise blanche, comme le maillot algérien.

Alors, en seconde période, changement de programme avec l'entrée de Dries Mertens, et plus tard du Mancunien Marouane Fellaini. C'est ce dernier qui catapultait le ballon dans les filets algériens à la 70e minute. Et le Napolitain, lui, se chargeait de placer un boulet de canon en lucarne à la 80e. Entretemps, lentement, les Diables rouges avaient pris le match à deux mains. Irrémédiablement. Puissante, cette équipe a su se relever d'une situation bien délicate, et c'est peut-être l'enseignement principal, et positif, de cette entrée en matière.

L'Algérie va devoir relever la tête pour s'imposer face à la Russie et la Corée du Sud, ses autres adversaires, abordables, dans ce groupe H. Les hommes de Vahid Halilodzic veulent absolument se qualifier pour les huitièmes de finale, à l'occasion de leur quatrième participation en Coupe du Monde. Les Belges, eux, voudront rester sur la lancée de leur fin de match, et confirmer tout le bien que l'on pense d'eux. Deux équipes, deux trajectoires, mais un même espoir : continuer sa route.

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