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La Belgique passe le mur américain et se qualifie

La Belgique s’est imposée face aux Etats-Unis (2-1). Il a fallu attendre la prolongation pour voir les Diables rouges s’imposer face à des Américains qui les auront fait douter jusqu’au bout.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
  (Les quinze arrêts de Tim Howard n'ont pas empêché les Belges de se qualifier. © REUTERS/Ruben Sprich)

Il aura fallu attendre la prolongation pour voir le match entre la Belgique et les Etats-Unis s’emballer. 93 minutes sans but mais avec du beau jeu, des occasions de part et d’autre dans ce qui restera sans doute le plus beau huitième de finale de cette Coupe du Monde brésilienne.

Dès l’entame de match, le ton était donné par des Belges agressifs et mordants. Les joueurs de Marc Wilmots prennent rapidement le jeu à leur compte et poussent une équipe américaine dans sa moitié de terrain. Réduits à défendre, il faudra un bon quart d’heure aux Américains pour se réveiller et se créer enfin quelques occasions. Notamment à la demi-heure de jeu quand la blessure de Johnson oblige Jürgen Klinsmann, le sélectionneur des Etats-Unis, a opéré un changement tactique avec l’entrée de Yedlin.

Tim Howard entre dans l'histoire de la Coupe du Monde

Le jeune ailier américain redynamise l’attaque des Stars & stripes et créé des espaces dans la défense belge. Les Diables rouges répondent grâce à Mertens, Hazard et surtout De Bruyne qui tentent tour à tour leur chance face à un Tim Howard très en forme. La seconde période est à l’image de la première. Mais plus le temps passe, plus les Belges prennent le dessus.

Les Américains peinent à défendre. Et s’ils n’encaissent pas de but, c’est grâce à leur vigie justement. Un incroyable Tim Howard qui multiplie les claquettes et les parades, et entre dans l’histoire. Avec 15 arrêts dans une seule et même rencontre, il devient le gardien le plus efficace d’une Coupe du Monde. Les Belges sont contraints à la prolongation.

Mais ils s’en remettent vite. Trois minutes après le début de celle-ci, Lukaku provoque dans la surface et sert De Bruyne qui cette fois trompe le gardien américain d’un ballon croisé (93e). Puis dix minutes plus tard, le buteur devient passeur pour le même Lukaku qui inscrit un second but (105e). Le match semble plié.

Les rois du "soccer"

C’est sans compter sur le courage des joueurs de Jürgen Klinsmann. Loin de s’avouer vaincus, ils sonnent la révolte et inscrivent un but, par Green, moins de deux minutes plus tard (107e). Et offrent à leurs supporters un dernier quart d’heure d’espoir. A leur tour, ils prennent d’assaut les buts de Thibaut Courtois. Dempsey manque d’ailleurs la balle d’égalisation à cinq minutes de la fin du match.

Finalement, les Etats-Unis s’inclinent 2-1, laissant les Belges rejoindre l’Argentine en quarts. Mais ils s’inclinent avec honneur, en montrant à la planète ballon rond que, même quand on joue "soccer", on sait très bien au jouer au football.

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