La France choisie pour accueillir l'Euro 2016
“Je peux vous assurer que cette confiance ne sera pas trahie”, a réagi le président de la Fédération française de football Jean-Pierre Escalettes.
Le président de la République Nicolas Sarkozy était venu à Genève ce matin matin pour défendre la candidature de la France.
Pour le chef de l'Etat, “Nous pensons, en France, que le sport c'est une réponse à la crise. C'est justement parce qu'il y a une crise, qu'il y a des problèmes, qu'il faut mobiliser tout un pays vers l'ouverture, vers l'organisation de grands événements”, a t'-il déclaré depuis le siège de l'UEFA.
“Nous avons envie de recevoir toute l'Europe du football et tous les pays membres de l'UEFA. La France, c'est le football. Tous les Français attendent cet événement”, a ajouté Nicolas Sarkozy.
_ L'ancien footballeur Zinedine Zidane, champion du monde 1998, avait également fait le déplacement.
La victoire du dossier français, qui avait été, comme celui de la Turquie, mieux noté que celui de l'Italie par la commission technique, est aussi un succès pour Michel Platini, à un an d'une probable réélection à la tête du gouvernement du football européen.
L'ancien numéro 10 de l'équipe de France, vainqueur de l'Euro-1984 à Paris,
avait proclamé sa neutralité, mais savait que la Fédération française (FFF) et la Ligue de football professionnel (LFP) comptaient sur l'Euro-2016 pour favoriser l'émergence d'une nouvelle génération d'enceintes sportives, à l'image des Arenas construites ou rénovées pour le Mondial-2006 en Allemagne.
L'attribution de l'Euro 2016 à la France va permettre d'accélérer la rénovation ou la construction de douze stades, dont neuf seront finalement retenus pour accueillir les matches.
D'un coût total estimé à 1,7 milliard d'euros, les travaux dans les stades devrait générer 15.000 emplois selon la FFF, et 4.000 autres durables pour assurer le fonctionnement des nouveaux stades.
_ Le dossier de la Turquie, présenté comme le plus sérieux concurrent de la France, a été défendu par le président Abdullah Gül. Il a appelé en vain les membres du comité exécutif de l'UEFA à prendre “une décision historique” en confiant pour la première fois l'organisation d'une grande compétition sportive à son pays.
_ L'Italie, avait été éliminée après le premier tour, à l'issue des présentations d'une demi-heure de chaque dossier devant les 13 membres votants du comité exécutif.
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