La République tchèque à l'Euro 2012 : joue-la comme Jacques Dessange

L’anecdote qui fait tache. Le sélectionneur, Michal Bilek, est accusé d’avoir été pistonné pour le poste par son prédécesseur, Ivan Hasek.

Les joueur que vous avez une chance de connaître. Petr Cech, le gardien de Chelsea, qui a deux caractéristiques : 1) il porte un casque parce que sa maman lui a demandé 2) depuis son passage à Rennes, il parle un français remarquable, certaines mauvaises langues diront même que son français est supérieur à celui de la moitié des joueurs de l’équipe de France.

Leur tactique. La République tchèque a débarqué sur la scène footballistique européenne lors de l’Euro 1996. Tout juste séparée de la Slovaquie, la bande à Smicer, Poborsky et Nedved et leurs coiffures style RDA s’offre une finale contre l’Allemagne, en éliminant les Bleus au passage. Cette époque dorée alliant beau jeu, résultat et coupes mulet douteuses dura grosso modo jusqu’en 2004. Depuis, leur jeu s’est appauvri, leurs coiffures aussi.

Le coin des pronostiqueurs. La Tchécoslovaquie a gagné l’Euro 76, la République tchèque a fait la finale de l’Euro 96 donc, mathématiquement, c’est surtout à l’Euro 2016 qu’il faudra avoir peur d’elle.

Le coin des supporters. Un des chouchous des fans tchèques s'appelle Theodor Gebre Selassie. Rien à voir avec Haïlé, le double médaillé d’or olympique éthiopien du 10 000 mètres, si ce n’est l’origine éthiopienne. Contrairement aux années 1990 où les supporters tchèques jetaient des bananes sur les joueurs noirs, l’intégration de Gebre Selassie s’est faite sans problème. Ou presque. "Etre noir me rend plus visible, ce qui est vraiment un problème quand je joue mal", ironise le joueur en question dans le Guardian.

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