Le Brésil remporte la Coupe des confédérations contre l'Espagne
Le tout-puissant football espagnol a cédé en finale, dimanche, au Brésil (3-0).
Ecrasée. Le football espagnol tout puissant a été battu en finale de la Coupe des Confédérations, dimanche 30 juin, au stade Maracana, de Rio de Janeiro. A domicile, le Brésil a infligé trois buts à zéro au champion, et ainsi remporté la compétition pour la troisième fois de suite. Un doublé de Fred (2e et 47e) et un but du jeune prodige Neymar (44e) ont permis aux Brésiliens de conforter leur statut de favori pour le Mondial de 2014, à domicile aussi, et de stopper la série record d'invincibilité de l'Espagne (29 matchs de compétition), qui n'a jamais réussi à remporter la Coupe des Confédérations.
Jamais le vainqueur de la "Coupe des Conf'" n'a gagné la Coupe du monde qui s'ensuit. Mais cette superstition était bien éloignée des quelque 73 000 coeurs brésiliens massés dans le mythique stade de Rio de Janeiro, qui ont connu une fête dépassant leurs plus folles espérances. Car dépassée, l'Espagne, qui aura donc échoué dans la quête de son grand chelem, l'a été comme jamais, et son statut de double championne d'Europe et de championne du monde en titre vacille désormais sérieusement sous les trois buts brésiliens.
L'odeur du gaz lacrymogène dans les tribunes
Galop d'essai de la Coupe du monde, dans un an, le tournoi s'est achevé comme il avait commencé, au milieu de la fronde sociale qui agite le Brésil depuis le 20 juin. Des milliers de manifestants sont parvenus, dans la soirée, à 300 mètres du Maracana. Des heurts ont alors éclaté entre des manifestants radicaux et le bataillon de choc de la police. A l'intérieur du stade, une odeur de gaz lacrymogènes flottait dans les tribunes, alors que les 78 000 spectateurs presque tous vêtus du maillot jaune de la Seleçao donnaient la chair de poule en entonnant à capella l'hymne brésilien.
A l'extérieur, l'ambiance était toute autre : un groupe de manifestants masqués criaient : "Il n'y aura pas de finale!". Alors qu'ils tentaient de forcer le dernier barrage des forces de l'ordre en jetant des pierres et des cocktails Molotov, ils ont été repoussés avec force tirs de gaz lacrymogène et balles en caoutchouc.Cela a provoqué la panique des quelque 3 000 manifestants qui venaient derrière pacifiquement et ont dû s'enfuir en courant dans les rues étroites du quartier.
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