Le chef des assaillants du bus togolais, en exil en France
C'est donc depuis son exil en France que Rodrigues Mingas, chef des Forces de libération de l'État du Cabinda-Position militaire (Flec-PM) explique le mitraillage du bus de la délégation togolaise qui a fait trois morts vendredi. Il affirme que lui et son groupe de séparatistes ont écrit, deux mois avant le début de la CAN, pour prévenir d'éventuelles attaques. "Dans la guerre, explique-t-il, tout peut arriver (...) Tous les coups sont permis". Il menace d'ailleurs de poursuivre les actions violentes pendant la compétition.
Des propos du rebelle qui "ne resteront pas sans
suite", a réagi ce matin Bernard Valéro, porte-parole du Quai d'Orsay.
Les Forces de libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), groupe né en 2003 d'une dissidence du principal mouvement séparatiste, le Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec).
Cécile Quéguiner avec agences
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