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Le chef des assaillants du bus togolais, en exil en France

Les Eperviers du Togo ne disputeront pas la CAN. La délégation a quitté l'Angola hier, après l'attaque meurtrière vendredi de son bus par des rebelles. _ A la tête de cette rébellion séparatiste de la province de Cabinda, Rodrigues Mingas, exilé en France. Il dit avoir mis en garde le président de la Confédération africaine du football et promet qu'il y aura d'autres actions. Le Quai d'Orsay juge ces propos inacceptables.
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C'est donc depuis son exil en France que Rodrigues Mingas, chef des Forces de libération de l'État du Cabinda-Position militaire (Flec-PM) explique le mitraillage du bus de la délégation togolaise qui a fait trois morts vendredi. Il affirme que lui et son groupe de séparatistes ont écrit, deux mois avant le début de la CAN, pour prévenir d'éventuelles attaques. "Dans la guerre, explique-t-il, tout peut arriver (...) Tous les coups sont permis". Il menace d'ailleurs de poursuivre les actions violentes pendant la compétition.

Des propos du rebelle qui "ne resteront pas sans
suite", a réagi ce matin Bernard Valéro, porte-parole du Quai d'Orsay.

Les Forces de libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), groupe né en 2003 d'une dissidence du principal mouvement séparatiste, le Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec).

Cécile Quéguiner avec agences

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