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Le Portugal en danger

La phase de poules s'achève ce jeudi avec les dernières rencontres des groupes G et H, et un Allemagne-Etats-Unis au centre de toutes les attentions : en cas de nul, les deux équipes se qualifieraient pour les huitièmes et élimineraient le Portugal et le Ghana. Dans le groupe H, il reste une place à prendre derrière la Belgique.
Article rédigé par Pierrick de Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
  (Cristiano Ronaldo et le Portugal sont à deux doigts de l'élimination © Reuters - Dylan Martinez)

Portugal-Ghana (groupe G), à 18 heures à Brasilia

Après l'Espagne, l'Italie et l'Angleterre, un autre gros d'Europe pourrait prendre la porte dès le premier tour. Avec une défaite et un nul, le Portugal a complètement raté son début de Mondial et doit s'imposer jeudi face à un Ghana qui se trouve exactement dans la même situation. Le vainqueur de cette rencontre ferait donc un grand pas vers la suite de la compétition. A moins que les Etats-Unis et l'Allemagne ne se séparent sur un nul qui éliminerait les deux sélections.

L'atout portugais : la zizanie dans le camp adverse. Après une défaite contre les Etats-Unis (1-2), le Ghana s'était bien repris et avait fait trembler l'Allemagne (2-2). Mais entretemps, le groupe est tombé dans le piège des primes qui a déjà coûté son Mondial au Cameroun. Au Portugal de profiter des tensions qui peuvent miner son adversaire.

L'atout ghanéen : l'expérience. Huitième de finaliste en 2006 puis quart de finaliste quatre ans plus tard, le Ghana sait s'extraire des phases de poule. Une équipe toujours dangereuse à jouer.

Etats Unis-Allemagne (groupe G), à 18 heures à Recife

Un match qui sera particulièrement suivi par les supporters des deux pays, mais aussi par ceux du Portugal et du Ghana : car Allemands et Américains détiennent entre leurs pieds la décision finale de ce groupe G. En cas de match nul, ils s'assureraient mutuellement une place en huitièmes de finale.

L'atout allemand : la situtation du groupe. Les huitièmes de finale sont toujours des rendez-vous importants, alors pourquoi prendre le risque de les manquer quand on sait qu'un match nul vous y envoie directement ?

L'atout américain : la situation du groupe. Pour les mêmes raisons que les Allemands, les Yanks pourraient être tentés de se contenter du partage des points.

Corée du Sud-Belgique (groupe H) à 22 heures à Sao Paulo

Déjà qualifiés, les Diables rouges vont pouvoir faire tourner leur effectif pour ce dernier match de poule. Tout le contraire de leur adversaire du soir, qui ne peut se passer d'une victoire pour ne pas être éliminé.

L'atout belge : l'absence de pression. Deux matchs, deux victoires. Marc Wilmots va pouvoir faire tourner son effectif et préparer dans les meilleurs conditions la suite de la compétition.

L'atout sud-coréen : l'envie. Même menés 4-1 face à l'Algérie, la Corée du Sud a trouvé les ressources pour réduire le score. Une envie caractéristique d'un groupe qui ne lâche rien, et qui sera donc dangereux lors de ce dernier match puisque la qualification est toujours possible.

Algérie-Russie (groupe H), à 22 heures à Curitiba

Cette fois, ils y sont presque : après trois échecs en 1982, 1986 et 2010, l'Algérie a une chance d'atteindre les huitièmes de finale d'un Mondial pour la première fois de son histoire. Côte russe, si la sélection de Fabio Capello n'a pas montré grand chose - une défaite, un nul - tout reste possible. Les Grecs l'ont prouvé mardi face à la Côte d'Ivoire : on peut se qualifier pour les huitièmes en ne gagnant que son dernier match de poule.

L'atout algérien : le soutien populaire. Tout un pays attend ça ! Les Fennecs peuvent atteindre les huitièmes pour la première fois de leur histoire, et nul doute les 23 joueurs de Halilhodžić aimeraient entrer dans la légende du sport de leur pays.

L'atout russe : Fabio Capello. Malgré un début de Mondial plutôt décevant, le sélectionneur italien reste curieusement serein. Le signe que l'ancien entraîneur de la Squadra Azzura n'a peut-être pas dit son dernier mot dans ce Mondial.

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