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Leonardo s'en remet à la justice

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) s'est déclaré incompétent dans l'affaire de la bousculade de Leonardo envers un arbitre et l'ex-directeur sportif du Paris SG va donc saisir le Tribunal administratif. La justice tranchera donc le cas de l'ancien international brésilien.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Leonardo, l'ex-directeur sportif du PSG

"Les conciliateurs du CNOSF ont fait le constat de leur incompétence et  nous sommes contraints de saisir le Tribunal administratif, on sort de  l'enceinte sportive pour aller dans l'enceinte judiciaire", a déclaré à l'AFP  Paul Mauriac, l'avocat du Brésilien, confirmant une information de lequipe.fr. Le CNOSF a également confirmé à l'AFP avoir rendu une notification aux  parties concernées, sans en dévoiler le fond. Le juge des référés du TA de Paris, qui sera saisi "la semaine prochaine",  devrait se prononcer "dans les quinze jours", selon Me Mauriac. Si Leonardo   obtient satisfaction auprès du juge, sa sanction sera de nouveau suspendue. Concernant la décision sur le fond du Tribunal administratif, son conseil estime qu'une attente d'"un an" est "un minimum prévisible".

Leonardo conteste sa responsabilité

Avec la notification du CNOSF délivrée vendredi, la suspension de 13 mois redevient effective. "Leo" avait écopé de cette sanction pour avoir bousculé un arbitre, Alexandre Castro, à l'issue du match de Ligue 1 PSG-Valenciennes (1-1)  du 5 mai dernier au Parc des Princes. Leonardo, qui a démissionné de ses fonctions de directeur sportif du PSG  cet été, va demander à la Fédération internationale (Fifa) "de continuer à bloquer" le dossier en attendant la décision du TA. La Fédération française  (FFF) avait en effet demandé l'extension de la sanction au niveau mondial. "Il continuera à contester qu'il est l'auteur de l'incident, a aussi affirmé Me Mauriac. Les images de Canal+ sont accablantes, mais les images de la vidéosurveillance du Parc des Princes instillent le doute sur le caractère volontaire du contact".

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