Les derniers huitièmes : l'Europe face aux Amériques
Argentine-Suisse (18h) à Sao Paulo
Avec trois victoires en trois matchs de poule, l’Argentine est clairement favorite de ce huitième de finale. L’Albiceleste a inscrit six buts depuis le début de la compétition, dont cinq sont à mettre au crédit de Lionel Messi. La Pulga n’est pas loin du sommet de son art, et est là pour faire la différence quand la situation semble bloquée, comme contre l’Iran. Messi avait marqué dans le temps additionnel, assurant la qualification de son équipe pour le tour suivant.
Face à l’Argentine, la Nati devra se surpasser. Avec deux victoires et une défaite (contre la France, 5-2), les Suisses ne présentent pas un mauvais bilan dans leur groupe E. Mais l’Argentine n’est pas l’Equateur, et encore moins le Honduras. Avec une défense qui reste fébrile, l’atout hélvète est incontestablement Xherdan Shaqiri, son attaquant. Auteur d’un hat trick face au Honduras, il est sans doute le joueur suisse le plus dangereux.
Belgique-Etats-Unis (22h) à Salvador
Comme l’Argentine, la Belgique arrive en huitième de finale avec un solide bilan de trois victoires en trois rencontres. Mais les Diables rouges peinent encore à convaincre. Trois buts seulement ont été marqués par les Belges dans la compétition, alors qu’on les attendait beaucoup plus offensifs. Le point positif vient clairement d’Eden Hazard. Le joueur de Chelsea monte en puissance et pourrait être déterminant en vue d’une qualification pour les quarts.
Il faudra pour cela venir à bout d’une solide équipe américaine. Les joueurs de Jürgen Klinsmann ont montré de belles qualités de jeu depuis le début du Mondial brésilien. Après une victoire contre le Ghana et un nul contre le Portugal, les Stars & stripes ne se sont inclinés qu’à une reprise -et encore, par le plus petit des scores- face à l’Allemagne. Les Américains peuvent compter sur Germain Jones, l’un des atouts les plus solides de la sélection, pour jouer crânement leur chance. La rencontre s’annonce passionnante.
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