Derby explosif à Madrid, le Barça peut s'échapper
Real-Atletico, passer la septième
En 2014, le Real et l'Atletico se sont déjà affrontés à six reprises toutes compétitions confondues, avec notamment un choc au sommet en finale de la Ligue des champions en mai, remporté par les "Merengues" (4-1 a.p.). A chaque fois, ces derbies ont été accrochés, électriques, et cette septième rencontre de l'année ne devrait pas faire exception samedi au stade Bernabeu, même si le bouillant entraîneur "colchonero" Diego Simeone sera suspendu. Le début de saison poussif du champion d'Europe comme du champion d'Espagne et l'imminence du retour de la C1 la semaine prochaine ajoutent une pression supplémentaire aux deux rivaux, dont les effectifs très remaniés à l'intersaison doivent retrouver la bonne carburation.
La "Maison blanche", en particulier, n'a déjà plus le droit à l'erreur après sa sortie de route contre la Real Sociedad lors de la 2e journée (4-2). Tout le défi de Carlo Ancelotti consiste à redonner un équilibre à son équipe malgré le départ au mercato de ses régulateurs du milieu, Xabi Alonso et Angel Di Maria. "Nous sommes un diesel", a assuré l'entraîneur italien dans les colonnes du quotidien Il Giornale, demandant du temps pour rebâtir. "Cette année encore, je trouverai la bonne solution pour le Real." Ancelotti devra faire sans Sami Khedira (genou), forfait, et Dani Carvajal (cuisse), très incertain, et espérer que le turbo Cristiano Ronaldo sera en pleine forme après deux semaines passées aux soins pour retaper sa jambe gauche.
Côté Atletico, un nul inaugural contre le Rayo Vallecano (0-0) en Liga puis une victoire poussive face au promu Eibar (2-1) ont nourri les doutes sur la forme du club "colchonero". L'avant-centre croate Mario Mandzukic, buteur décisif en Supercoupe contre le Real, et l'attaquant français Antoine Griezmann, qui avait marqué au Bernabeu l'an dernier avec la Real Sociedad, ont néanmoins prouvé qu'ils savaient briller face au Real.
L'occasion d'accélérer pour le Barça
Seule équipe à six points en Liga, le FC Barcelone a parfaitement entamé son opération reconquête après une saison blanche. Les victoires successives contre Elche (3-0) et à Villarreal (1-0) ont esquissé le visage du nouveau Barça version Luis Enrique: une équipe toujours aussi douée techniquement, mais plus physique, plus rapide et mentalement plus solide. En outre, Lionel Messi (cuisse) et Andres Iniesta (genou) devraient être remis de leurs petits pépins physiques. Et le nouvel entraîneur barcelonais peut aussi compter offensivement sur le jeune Sandro et le tout nouvel international espagnol Munir (19 ans), qui ont chacun marqué lors des deux premières journées.
Contre l'Athletic Bilbao, le Barça espère profiter samedi du derby madrilène pour creuser l'écart sur ses deux rivaux en tête du classement. Au Camp Nou, son élan retrouvé se heurtera néanmoins à la dynamique des Basques: ils viennent d'éliminer Naples avec brio en barrage de la Ligue des champions (1-1, 3-1) et s'apprêtent à retrouver la semaine prochaine la phase de poules de la C1, 16 ans après leur dernière participation.
Valence, un démarrage à confirmer
Un nul 1-1 arraché sur la pelouse du FC Séville, suivi d'une victoire 3-0 contre Malaga: Valence a débuté la saison sur des bases élevées dans la foulée d'un recrutement ambitieux, mené par le nouveau patron du club, l'homme d'affaires Singapourien Peter Lim. Avec la réception de l'Espanyol Barcelone dimanche, le club "ché" a l'opportunité de confirmer ses ambitions revenues. Pour cela, il pourra compter sur son attaquant Paco Alcacer (21 ans), qui a connu cette semaine ses deux premières sélections avec l'Espagne et brillé avec un but et une passe décisive contre la Macédoine (5-1).
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