L'Espagne offre une chance aux Bleus
L'Espagne a encore piétiné. Après le match nul face à la France mi-octobre, les champions du monde en titre ont concédé un second nul consécutif, face à la Finlande cette fois (1-1). Après avoir pourtant ouvert le score par Sergio Ramos (49e), les Finlandais sont revenus au score grâce à Pukki (79e). Les Ibères comptent donc désormais 8 points. Une aubaine pour l'équipe de France, qui dans le même temps s'est imposée (3-1) face à la Géorgie au Stade de France et en comptabilise 10. Le match de mardi entre l'Espagne et la France pourrait donc être décisif pour le leadership du groupe I. Et c'est tout l'intérêt de cette rencontre à venir qui est décuplé !
L'Espagne aurait-elle sous-estimé la Finlande ? Si en France, on avait martelé de prendre la Géorgie au sérieux, la Furia Roja a peut-être pris de haut la modeste formation finlandaise. Sûr de leurs forces, les coéquipiers de Vincente Del Bosque ont géré le match sur leurs points forts. Une grosse possession de balle et des flèches en attaque pour faire la différence. Jusqu'à l'heure de jeu, cette méthode avait été payante.
Ramos à l'honneur pour sa 100e
Pour sa 100e sélection sous les couleurs de la Roja, Sergio Ramos a débloqué le compteur à la 49e min. Comme souvent, c'est de la tête que le défenseur du Real Madrid a trouvé le chemin des filets en reprenant victorieusement un corner. (1-0), les Espagnols maîtrisaient la rencontre et se dirigeaient vers un succès en pères peinards. Mais comme face à la France en octobre, Valdès et consort ont gâché cette avance en fin de match.
La faute à un Teemu Pikku très inspiré. L'attaquant de Schalke était parfaitement placé à la reprise d'un centre pour placer son plat du pied entre Piqué et Ramos à la 79e min. Coup de froid sur le stade El Molinon de Gijon ! Malgré une grosse pression un peu désordonnée en fin de rencontre, ni les tentatives de Negredo, ni celles de Mata n'ont trouvé le chemin des filets. "Ce match nul est vraiment dommage, a reconnu Ramos. C'est un match que nous contrôlions et qui nous échappe dans les dernières minutes. Nous sommes vraiment déçus parce que nous ne voyions pas comment, en jouant tellement repliés sur leur but, ils pouvaient nous mettre un but." Même déception du côté du barcelonais, Cesc Fabregas, qui s'attend à de nombreuses critiques samedi du côté de la presse ibérique : "Il faut gagner mardi (ndlr : face à la France). Si nous faisons cela, on regardera les choses différemment. Demain (samedi), les titres (des journaux) seront négatifs, mais nous qualifier pour ce Mondial est à notre portée".
Voilà donc les Espagnols dans une position que peu auraient pu prévoir, à la deuxième place du groupe I. Ils ne pourront pas se permettre de recevoir l'équipe de France pour assurer. La victoire sera impérative pour éviter la place de barragiste. Qui l'eut cru ?
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