La France battue par l'Espagne et l'arbitrage vidéo
La France rate le coche d'entrée
La première occasion du match était pour la France : Layvin Kurzawa débordait côté gauche et centrait pour Mbappé dont la reprise de l’extérieur du droit obligeait David De Gea à s’employer (5e). A la 11e, Gérard Piqué sauvait l’Espagne en dégageant sur sa ligne une tête de Laurent Koscielny qui prenait la direction des filets tandis que De Gea était battu. La Roja réagissait dans la foulée : suite à une perte de balle dans la surface de Corentin Tolisso, Andres Iniesta enroulait un tir qui frôlait le poteau d’Hugo Lloris. Cette action annonçait la mainmise de l’Espagne sur la rencontre. Plus forts techniquement, plus collectifs, les joueurs de Julen Lopetegui dominaient copieusement les débats.
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L'Espagne domine
Juste avant la demi-heure, les Ibères se procuraient la meilleure occasion de la première période : Kante rendait le ballon à Pedro qui lançait immédiatement Iniesta sur la droite de la surface. Le Barcelonais obligeait Lloris à repousser son bel extérieur du droit (28e). L’ultime occase était tout de même pour les hommes de Didier Deschamps : Antoine Griezmann alertait Kevin Gameiro sur l’aile droite. L’attaquant de l’Atlético Madrid centrait fort devant le but mais De Gea détournait le cuir in extremis alors que Mbappé pensait pouvoir marquer (43e). La France avait eu quelques belles opportunités mais l’Espagne avait maîtrisé le tempo dans ce premier acte grâce à son milieu de terrain.
But refusé à Griezmann
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Dès l’entame de la seconde période, le sélectionneur décidait de remédier à son problème d’entrejeu en remplaçant Adrien Rabiot par Thiémoué Bakayoko. Cela se ressentait avec un but français refusé par l’arbitrage vidéo : Jallet adressait un ballon aérien à Kurzawa qui remettait de la tête pour Griezmann, bien placé devant la cage. Le meilleur joueur de l’Euro 2016 catapultait le cuir au fond des filets mais le but était refusé par Monsieur Zwayer pour un léger (mais réel) hors-jeu du latéral parisien (48e). Puis Griezmann ajustait mal son centre au cordeau pour Gameiro (59e). Malheureusement pour les Bleus, c’est la Roja qui trouvait la faille : Bakayoko perdait bêtement le ballon devant la surface et Koscielny commettait la faute fatale sanctionnée par un penalty évident transformé aisément par David Silva. Le 30e but en 111 sélections pour le Mancunien.
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Delofeu tue le suspense
L’Espagne tuait ensuite la rencontre au début du dernier quart d’heure. Jordi Alba déboulait sur la gauche et effectuait un centre tendu parfait pour Deulofeu qui trompait Lloris de près (78e). Le premier but en sélection du Milanais validé par les assistants vidéo de l’arbitre. Les Bleus avaient beau pousser en fin de match, Griezmann ratant le cadre à bout portant (87e), rien ne changeait. L’Espagne avait globalement mérité sa victoire.
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Réactions
Julen Lopetegui (sélectionneur de l'équipe d'Espagne): "La victoire n'est pas marquée par l'arbitrage, mais par l'excellent travail et comportement de mes joueurs. L'arbitrage a rendu la justice dans le match, il a réglé ces deux actions de façon juste. La France a une génération superbe, au niveau de la quantité et de la qualité, une des meilleures du monde. Iniesta est phénoménal, il a fait un grand match, dans ce qu'il fait et comment il le fait. C'est un modèle pour tous les jeunes qui débutent, et il lui reste encore beaucoup à donner. Mbappé? Je n'ai pas beaucoup observé les adversaires, j'ai surtout analysé les joueurs de mon équipe. Mon avis sur lui et d'autres joueurs de la France, c'est qu'il a une qualité extraordinaire. Didier Deschamps a fait un très bon travail pour donner à cette équipe un aspect collectif. Nous sommes très contents pour Deulofeu, il a fait une bonne rentrée, il a été décisif. Il continue à progresser, s'il continue avec cette mentalité, il a de beaux jours devant lui."
Didier Deschamps (sélectionneur de l'équipe de France, sur TF1): "On a été malmenés en première mi-temps. On a eu beaucoup de pertes de balle. On est beaucoup mieux rentré en deuxième mi-temps. On aurait pu mener, mais c'est pas le cas. C'est dans la difficulté qu'on apprend. Il y en a qui découvrent le niveau international. Rencontrer l'Espagne en amical, c'est pas une partie de plaisir, ça ne l'a jamais été. Mais on a besoin de ça aussi. On aurait pu marquer nous aussi. (Sur l'arbitrage vidéo): Si c'est vérifié et que c'est juste, pourquoi pas? C'est en notre défaveur aujourd'hui, s'il n'y avait pas eu la vidéo, ça aurait peut-être été différent. C'est l'évolution du football."
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