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Le contrat Neymar remet en cause Rosell

L'enquête menée par la justice espagnole au sujet du contrat que Neymar a signé au FC Barcelone pourrait avoir de lourdes conséquences. Selon La Vanguardia, le président du club, Sandro Rosell, n'excluerait pas de démissionner en cas de mise en accusation pour "appropriation indue". Même si les statuts ne l'y obligent pas, il voudrait épargner son club dans une affaire juridique qui pourrait durer et avoir un impact également sur la rénovation du Camp Nou.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Sandro Rosell, le président du FC Barcelone

Hier, le juge Pablo Ruz a estimé recevable la plainte d'un socio du Barça à l'encontre du président du club, Sandro Rosell, pour "appropriation indue". Depuis, le patron du FC Barcelone réfléchit. Et selon 95 millions d'euros.

Dans les statuts du club, rien n'oblige le président à démissionner en cas de mise en accusation. Une condamnation serait différente, puisqu'il est alors prévu des mesures disciplinaires, pouvant aller jusqu'à l'interdiction du Camp Nou, à l'expulsion du club et le passage devant une commission de discipline. Ces mesures s'appliqueraient pour "tout acte ou mensonge contraire à la loi, qui aurait une grande importance publique, une grande répercussion dans les médias et qui causerait des préjudices matériels ou moraux considérables au club". Si les faits étaient avérés, le cas de Sandro Rosell entrerait parfaitement dans ce cadre.

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