Liga : Barcelone et le FC Séville se neutralisent
C’était le premier choc de cette saison de Liga. Cette 5e journée du championnat espagnol était en effet marquée par la confrontation aux allures européennes entre le FC Barcelone et le FC Séville. D’ailleurs, Barcelonais et Sévillans – qui ont repris plus tard que toute le monde à cause de leur participation tardive en Ligue des champions et en Ligue Europa – étaient invaincus avant ce dimanche soir. Deux matches joués seulement mais deux victoires et beaucoup de buts d’un côté comme de l’autre : on pouvait bel et bien s’attendre à une rencontre spectaculaire.
Une première période à couper le souffle
En dix minutes, on a donc rapidement compris que les deux formations étaient prêtes à en découdre. Et c’est d’abord le FC Séville, tout feu tout flamme dans cette entame, qui s’est distingué après un immense travail de l’infatigable Suso, encore excellent ce dimanche soir. Après un corner rapidement joué à deux, l’ailier international espagnol a balancé dans la boîte où Jules Koundé, plus puissant, plus haut que tout le monde, a dévié le ballon qui a finalement trouvé Luuk de Jong arrivé à pleine cannes plein axe pour crucifier Neto (0-1, 8e). Les Sévillans démarraient forts, mais les Catalans leur répondaient dans la foulée.
Suite à une merveille d’ouverture de Lionel Messi vers Jordi Alba, l’emblématique capitaine andalou, Jesus Navas (34 ans), tentait de dégager les siens mais sa déviation profitait à Coutinho qui trompait sans problème Yassine Bounou (1-1, 10e). Ces deux minutes de folie allaient ainsi refléter le rythme effréné de cette première période de toute beauté. D’un côté, Fernando (19e) et Suso (35e) ont été tout proches de doubler la mise pour Séville, tout comme, pour le Barça, Antoine Griezmann (21e, 49e), Léo Messi (44e) ou encore le prodige Ansu Fati (51e), toujours aussi disponible mais trop gourmand par moments (53e, 55e et 60e).
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Le fantôme de Griezmann était encore de sortie
Mais la pause a probablement coupé les jambes des uns et des autres. Car après le retour des vestiaires, les promesses d’assister à un match plein et séduisant se sont petit à petit envolées. D’ailleurs, il en est un qui continue de ronger son frein, à savoir l’attaquant des Bleus Antoine Griezmann. Encore emprunté et souvent coupable de mauvais choix, l’ancien joueur de l’Atlético Madrid n’a jamais pesé sur l’animation offensive du Barça qui a privilégié les relations entre Messi, Coutinho et Fati. Sa sortie, à l’heure de jeu, était ainsi inéluctable.
Pour autant, les entrées de Pedri et Trincão n’ont pas révolutionné grand-chose pour Barcelone. Tout comme Séville, qui attendait patiemment la faute de son adversaire avec un immense Jules Koundé, encore une fois. Une stratégie presque payante quand Gérard Piqué (64e) était tout proche de tromper Neto sur un dégagement hasardeux, le poteau droit faisant office de dernier rempart. Du coup, le Barça et Séville ont fini de se neutraliser alors que Messi tentait de loin (80e), en vain. Les Catalans et les Andalous pourraient finalement se satisfaire de ce score de parité puisque les deux équipes, avec deux matches en moins, sont toujours invaincues, et pointent à seulement trois points du leader madrilène qui compte, lui, une rencontre en retard.
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