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Martino : "pas une situation enviable"

L'entraîneur du FC Barcelone Gerardo Martino a reconnu samedi que le club n'était pas dans "une situation enviable" après la démission jeudi de son président Sandro Rosell, visé par une plainte en justice au sujet du transfert de Neymar. Conforté dans ses fonctions par la nouvelle direction, le technicien argentin a néanmoins exclu que l'attaquant brésilien et ses coéquipiers soient perturbés par cette crise interne au Barça et a prévenu que le match contre Malaga dimanche (20h00 GMT) pour la 21e journée du Championnat d'Espagne n'aurait pas d'"importance spéciale".
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Tata Martino

Comment avez-vous vécu la démission du président Rosell, qui vous a fait venir à Barcelone l'été dernier ?
Tata Martino
: "Je me suis toujours senti soutenu par Sandro. Pour moi, ce n'est pas une très bonne nouvelle. Je le connais depuis très longtemps. Je suis entouré de gens qui me font confiance et à qui je fais confiance. Je suis ravi de travailler ici mais j'aurais préféré que nous allions tous au bout (...) Evidemment, ce n'est pas une situation enviable. Bien sûr que je respecte la décision prise par le président et à partir de là, il nous faut apporter notre aide du point de vue sportif et essayer que l'équipe continue d'avoir un bon rendement. C'est la seule manière dont les joueurs et l'encadrement technique peuvent aider dans cette situation."

Neymar, actuellement blessé à la cheville, est-il affecté par toute l'agitation causée par son transfert ?
T M
: "Je le vois égal à lui-même. Je crois qu'il faut saluer l'attitude de Neymar et de son papa, dans une situation difficile, d'autoriser le club à clarifier les chiffres (du transfert, dévoilés vendredi par la nouvelle direction, NDLR). Je n'ai aucun doute sur le fait que ça n'affectera pas +Ney+ à son retour et dans son développement footballistique."

Pensez-vous que l'effectif barcelonais puisse être perturbé par ce qui s'est passé cette semaine ?
T M
: "Quand je me suis retrouvé avec le groupe pour la première fois depuis la décision de Sandro (...), j'ai parlé individuellement avec certains joueurs et j'ai senti qu'ils voulaient aller de l'avant, qu'ils étaient très concentrés sur l'aspect footballistique. Ils étaient très peinés, tout en sachant que le groupe doit continuer à bien faire les choses. C'est la meilleur manière d'avancer et de faire que ce ne soit finalement qu'une mauvaise nouvelle."

Dans ce contexte difficile, le match contre Malaga est-il déjà capital, sachant que le Real Madrid est revenu à un point du Barça et de l'Atletico en tête ?
T M
: "Le match de demain (dimanche) n'a une importance spéciale que parce que nous nous jouons à nouveau et que nous avons un adversaire à battre. Rien n'a changé par rapport à la 1re journée, il n'y a pas de différence. Ce match n'a pas d'importance spéciale du fait de la démission du président, parce qu'on ne peut rien y changer. Et la meilleure manière que le Real Madrid reste derrière le Barça (au classement) est que le Barça gagne."

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