Özil sauve le Real
Menés par deux fois au score, les Madrilènes ont dû puiser au plus profond d'eux-mêmes pour arracher la victoire face à une équipe de Valladolid méritante. Et ils n'y seraient sans doute pas parvenus sans un Özil des grands jours. L'Allemand, encore contesté il y a quelques semaines, a une nouvelle fois tiré son équipe d'une fâcheuse situation. D'un coup franc magistral du gauche en pleine lucarne, semblable à celui qu'il avait inscrit face à Dortmund en C1 à Bernabeu (2-2), le meneur de jeu a évité un nul qui aurait encore davantage condamné les espoirs du Real Madrid en Liga. Au passage, l'Allemand a aussi volé la vedette à l'avant-centre de Valladolid Manucho, lui aussi auteur d'un doublé et qui aurait pû être le héros du jour. La soirée avait en effet très mal commencé pour les Merengue. Après seulement 8 minutes de jeu, sur un corner tiré de la gauche par Ebert, le ballon, mal dégagé, revenait dans les pieds de Manucho qui ajustait Casillas à bout portant (1-0).
Benzema buteur
Heureusement pour les Madrilènes, ils n'avaient pas à gamberger bien longtemps, Callejon, titulaire à la place de Di Maria, profitant d'une glissade du défenseur Valiente pour centrer à destination de Benzema. Le Français, qui n'avait plus marqué avec le Real depuis le 21 novembre contre Manchester City, ne laissait pas passer l'occasion (1-1; 12).
Au grand dam de l'entraîneur merengue José Mourinho, les locaux se portaient toutefois à nouveau en tête à l'issue d'un autre corner, bien exploité par l'incontournable Manucho. Le puissant avant-centre angolais s'élevait plus haut que Ramos et redonnait l'avantage aux siens de la tête (2-1; 22). Malgré cette nouvelle contrariété, les Madrilènes ne perdaient cependant pas leur calme. Et juste avant la pause, Özil, après une percée en pleine surface et un double une-deux assorti d'une talonnade de Benzema, égalisait à nouveau grâce à un but de grande classe (2-2).
Après la pause, le Real continuait de pousser, mais manquait à chaque fois d'efficacité ou de réussite dans la conclusion. Et quand, à la 65e, Ramos se voyait refuser un but pour un hors-jeu inexistant, la crispation s'emparait des Madrilènes. C'était sans compter sur Özil et sa patte gauche. D'un superbe coup franc en pleine lucarne, l'international allemand tranquillisait les siens et prouvait qu'il faisait décidément partie des grands du football.
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