Quel système pour les Bleus contre l'Espagne ?
Au match aller (1-1), les hommes de Didier Deschamps avaient commencé en 4-3-3, puis terminé en 4-2-3-1, avec les entrées en jeu de Sissoko (à la place de Ménez), de Valbuena (Gonalons) qui avait dynamisé cette équipe, et de Giroud (Benzema) auteur du but égalisateur. Le 4-4-2 appliqué face à la Géorgie n'aurait pas vraiment de sens face au profil très joueur des Espagnols, le 4-3-3 avait montré ses limites à l'aller, et les derniers résultats ont démontré qu'un 4-2-3-1 serait le schéma le plus judicieux.
Désormais en tête du groupe I avec deux points d'avance, l'équipe de France a désormais les cartes en main, mais cela ne change visiblement pas fondamentalement l'approche du sélectionneur. "Ca ne va pas modifier mes intentions car ça ne modifiera certainement pas les intentions espagnoles, d'avoir le monopole du ballon et de gagner le match", a expliqué Deschamps. "Il faut être capable de subir et de résister mais ne pas se contenter de ça", a résumé le patron des Bleus.
Le retour de Koscielny
S'il adopte vraisemblablement un 4-2-3-1, il faut désormais se pencher sur les joueurs qui composeront son onze de départ. En défense, Koscielny qui avait été préservé devrait reprendre sa place au détriment de Varane. Très solide contre la Géorgie, Sakho qui avait d'ailleurs été associé au joueur d'Arsenal à l'aller, devrait être reconduit. Et si Jallet devrait lui aussi rester, Deschamps a peut-être un doute concernant Clichy. Précieux contre la Géorgie, son profil conviendra-t-il mardi soir, alors qu'Evra a le plus souvent eu la faveur du sélectionneur.
La prestation de Pogba n'est pas passée inaperçue, et le profil à la fois physique et offensif du milieu de terrain de la Juve est séduisant. Quant à son jeune âge (tout juste 20 ans), cela n'inquiète guère Deschamps, car comme Varane, Pogba joue des matches de haut niveau tous les 3-4 jours dans un grands club. Son association avec l'inusable et incontournable Matuidi avait bien fonctionné, et pourrait bien être renouvelée, à moins que Cabaye revienne dans la partie.
Benzema reste une évidence
Le flanc gauche revenant à Ribéry, la place du N.10 reviendra en toute logique à Valbuena. Sa complicité avec le joueur du Bayern, son explosivité, et sa régularité avec les Bleus font du Phocéen un élément clé de l'équipe de France. A droite, les qualités plus défensives de Sissoko devraient être mises en avant, et Ménez ou Rémy devraient rester sur le banc. Très décrié, Karim Benzema reste Karim Benzema. S'il n'a pas marqué avec les Bleus depuis neuf mois, il n'en demeure pas moins que sa seule présence affole les défenses. Sa connaissance des défenseurs espagnols est un atout, tout comme l'est son indéniable qualité technique, et sa rapidité d'exécution. Olivier Giroud a de nombreuses qualités, mais il n'est pas un attaquant de pointe au sens premier du terme. Cela dit, Deschamps est capable de sortir une formule dont il a le secret.
Vidéo: Deschamps "on ne jouera pas le nul"
Le 11 de départ d'Espagne - France (16 octobre, 1-1):
Lloris - Debuchy, Koscielny, Sakho, Evra - Cabaye, Gonalons, Matuidi - Ménez, Benzema, Ribéry
Le 11 de départ probable de France - Espagne:
Lloris - Jallet, Koscielny, Sakho, Evra - Pogba (ou Cabaye), Matuidi - Sissoko, Valbuena, Ribéry - Benzema
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.