Real Madrid-Barcelone: guerre de stades
En ce début d’année 2014, l’heure est à la folie des grandeurs à Madrid comme à Barcelone. Les deux géants d’Espagne ont révélé leur plan respectif concernant l’agrandissement de leurs enceintes.
Toit rétractable pour le Bernabeu
Le stade Santiago-Bernabeu passerait d’environ 85 000 places à plus de 90 000 assises en 2017 (probablement 95 000 selon les architectes allemands GMP qui ont été sélectionnés). Pas moins de 400 millions d’euros vont être débloqués pour la rénovation de ce joyau construit en trois ans et inauguré en décembre 1947 (il portait à l’époque de nom officiel de Nuevo Estadio Chamartin avant d’adopter celui de l’illustre président du Real des années 50).
Le nouveau Bernabeu disposera d’un toit rétractable qui se fermera en 15 minutes, et d’un écran géant tout autour du stade, visible n’importe où depuis les tribunes. Un vaste complexe commercial avec boutiques, hôtel et espace VIP, est également prévu.
Un Camp Nou de 105 000 places assises
Le Camp Nou de Barcelone va également subir un gros lifting dans les années à venir. Après avoir envisagé un moment d’établir une nouvelle enceinte, le club catalan a finalement opté pour un agrandissement du plus grand stade d’Europe. Si les socios votent en avril ce projet intitulé Espai Barça (Espace Barça en langue locale), la superficie des lieux passera de 40 000 m2 à 104 000 m2, pour un gain notable de places assises (de 99 000 aujourd’hui à 105 000 en 2021, les travaux devant durer quatre ans).
Aucun toit n’est prévu dans ce stade construit en 1957, mais est-ce vraiment nécessaire dans une ville où il y a plus de 300 jours de soleil par an. Les dirigeants catalans, répondant à ceux du Real, ont d’ailleurs pavoisé en affirmant qu’il s’agissait du « plus grand projet sportif en Europe et dans le monde entier ».
Lorsque tous les travaux seront achevés, le Santiago-Bernabeu et le Camp Nou rentreront dans une nouvelle ère de leur glorieuse histoire. Avec de tels outils de travail, le Real et le Barça continueront, à n’en pas douter, à se livrer de très belles batailles sur le pré.
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