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Ligue 1 : chassé-croisé entre le PSG et l'OL en tête du championnat

Le PSG a battu Nantes (2-0) et compte trois points d'avance sur Lyon, vainqueur d'Evian sur le même score.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6min
Les joueurs du PSG se félicitent après leur succès à Nantes, le 3 mai 2015. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 35e journée disputée les 1er, 2 et 3 mai, résumée en deux phrases, pas toujours sympas.

1- PSG 74 points (vainqueur sans trembler à Nantes 2-0). Laurent Blanc, c'est le talisman ultime contre les Canaris. 

2- Lyon 71 (vainqueur d'Evian 2-0). Lyon n'a pas tremblé au moment d'affronter une formation réputée rugueuse, pour le plus grand bonheur de son entraîneur, Hubert Fournier : "Sur le match en lui-même, nous avons conscience que nous devrions faire mieux. Mais nous sommes en fin de saison et au milieu d'une bataille dans laquelle il y a énormément de pression sur chaque rencontre."

Le buteur lyonnais Alexandre Lacazette est félicité par son équipier Clément Grenier, lors du match Lyon-Evian, le 2 mai 2015.  (JEFF PACHOUD / AFP)

3- Monaco 65 (vainqueur de Toulouse 4-1). Ne dites pas à Leonardo Jardim, le coach monégasque, que son équipe a assuré la 3e place, surtout avant un déplacement à Marseille la semaine prochaine : "Rien n'est encore fini. Il reste neuf points à distribuer avant la fin de saison. C'est un bon avantage. Mais les deux adversaires qui nous suivent sont de grande qualité."

4- Marseille 60 (vainqueur de Metz 2-0)C’est la deuxième fois seulement cette saison que l’OM ne prend pas de but à l’extérieur. Le signe d’une confiance retrouvée ?

5- Saint-Etienne 60 (perd gros en s'inclinant à Bastia 0-1). "Il aurait fallu deux miracles pour qu'on l'emporte : le premier, qu'on marque un but, le second, qu'on n'en prenne pas", peste Christophe Galtier, vraiment mécontent de la prestation de son équipe. "On a concédé beaucoup trop d'occasions pour espérer un match nul."

6- Bordeaux 55 (au ralenti contre Lorient 0-0). "Aujourd'hui, on est sixièmes, on est à notre place, cela reflète le niveau de notre équipe. Pour être au-dessus, il faudrait être comme Lyon qui n'a eu aucun blessé à des postes clés", constate un Willy Sagnol un rien résigné et de très mauvaise foi (car Lyon a perdu Gourcuff, Grenier, Bisevac ou Lacazette en cours de saison).

7- Montpellier 52 (freiné par Rennes 0-0)Un match d'une rare tristesse (deux tirs cadrés), avec à signaler le premier carton rouge de la saison des Héraultais, pour le défenseur Vitorino Hilton. "En ce moment, on ne peut pas dire qu'on est très efficaces", euphémise Rolland Courbis, l'entraîneur.

8- Lille 53 (domine le voisin lensois 3-1). La palme du beau geste revient à l'entraîneur René Girard, fair-play avec son adversaire du jour : "C'est dommage de ne plus assister au derby la saison prochaine. En plus, ils ont un beau stade, neuf. On ne peut que leur souhaiter de revenir rapidement."

9- Rennes 49 (tenu en échec par Montpellier 0-0). Après un gros trou d'air qui les avait emmenés aux portes de la zone de relégation, les Rennais font désormais dans le béton.

10- Guingamp 46 (vainqueur de Reims 2-0). Le maintien est acquis pour le club breton. Les supporters bretons ont peur de perdre l'entraîneur qui a fait des miracles avec le club rouge et noir. Le stade du Roudourou a longuement scandé "Gourvennec à Guingamp" pendant la rencontre.

11- Nantes 44 (défait par Paris 0-2). Les Nantais n'y arrivent pas contre Paris, en enchaînant une neuvième défaite de suite contre les joueurs de la capitale. Leur entraîneur, Michel Der Zakarian, n'a aucun reproche à faire à ses joueurs : "On a essayé, les joueurs ont fait le maximum. Il a manqué de justesse. C’est notre péché mignon. Mais c’est une belle saison. On a acquis le maintien."

12- Bastia 43 (vainqueur de Saint-Etienne 1-0). "Je suis très fier de la production des garçons contre une équipe de Saint-Etienne très solide. Ils prennent peu de buts. Il fallait avoir de la patience", se félicite l'entraîneur Ghislain Printant, fier d'avoir accompli la mission maintien.

13- Nice 41 (grappille un point contre Caen 1-1). Comme souvent à Nice, le spectacle était plus dans les tribunes : les supporters ont réalisé un tifo humain, au-dessus de la banderole "Tribunes fermées, IDS, matchs à huis clos, mercato ; injustice, déplacements interdits, médias : Insupportables, arbitres nuls, refus de dialoguer, Luzenac... Vous voulez transformer notre passion."

14- Toulouse 39 (écrasé à Monaco 1-4). Résumé en une phrase d'une soirée vraiment pourrie par le coach, Dominique Arribagé : "Quand on a perdu 4-1, on ne peut se satisfaire de rien."

15- Caen 38 (ramène un point de Nice 1-1). "On a pris un point et tous les points sont importants. On a fait une prestation qui aurait mérité un peu plus", affirme l'entraîneur normand, Patrice Garande. Battu trois fois de suite, il avait affirmé qu'il ne "garerait pas le bus" devant ses buts contre Nice. Et il l'a fait. A Caen, on veut se sauver par le jeu.

16- Lorient 38 (tenu en échec par Bordeaux 0-0). C'était prévisible ! 

17- Reims 38 (battu à Guingamp 0-2). La plus mauvaise défense du championnat est presque toujours reléguée en L2 : 11 fois sur les douze dernières années, seul Bastia, il y a deux saisons, ayant su sauver sa tête. Message envoyé à Olivier Guégan, l’entraîneur de Reims, déjà 61 buts encaissés.

18- Evian Thonon Gaillard (logiquement battu à Lyon 0-2). L'entraîneur Pascal Dupraz regrette que son équipe ait fait preuve de naïveté sur coup de pied arrêté, ce qui a permis aux Lyonnais de marquer leurs deux buts. "Nous avons montré un beau visage, mais pas assez laid à mon goût quand nous étions en situation difficile", peste le technicien savoyard.

19- Metz 30 (battu par l'OM 0-2). L'entraîneur lorrain, Albert Cartier, ne veut pas finir la saison comme le rival lensois, dont la fin de saison ressemble à une lente agonie : "La relégation n'est pas mathématique, et c'est important de bien finir la saison, quoi qu'il arrive."

20- Lens 26 (battu à Lille avec une équipe juvénile 1-3)"Lens ne mourra jamais", ont écrit les supporters Sang et Or sur une banderole. Condamnés à la Ligue 2, ils n'attendent plus que la fin du calvaire. Comme l'entraîneur, Antoine Kombouaré, auteur de cette bourde dans une interview d'après-match sur beIN Sports : "Il n'y a plus d'essence dans le carburant."

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