Ligue 1 : Lille et Lyon grands vainqueurs de la journée

1- PSG 59 points (tenu en échec à Caen 2-2). Depuis l'arrivée de Carlo Ancelotti, le PSG a sauvé 7 points dans les arrêts de jeu.

2- Montpellier 57 points (battu à Nancy 0-1). Première défaite de 2012 pour les hommes de René Girard. En revanche, les 2 cartons rouges permettent aux Montpelliérains d'égaler les équipes qui ont reçu le plus de cartons rouges de la saison. On se console comme on peut. Commentaire de René Girard: "à 12 contre 9 c'est compliqué de gagner un match." L'arbitre appréciera.

3- Lille 50 (vainqueur de Valenciennes 4-0). "Ce qui a changé par rapport à la semaine dernière c'est qu'on a joué tout le match cette fois" analyse Rudi Garcia. Et peut-être que Valenciennes était d'un autre calibre que Lyon, l'adversaire de samedi dernier...

4- Toulouse 47 (vainqueur de Rennes 1-0). Un magnifique but contre son camp du Rennais Danzé, et le tour est joué. D'ailleurs, au match précédent, c'est encore grâce à un "CSC" que les Toulousains l'avaient emporté.

4- Lyon 46 (victoire 1-0 à Saint-Etienne). Que dire après de 18 ans de succès en terre stéphanoise ? Bis repetita placent, des fois.

5- Saint-Etienne 46 (battu 1-0 par Lyon). Quand on joue avec le frein à main, on finit par le payer. Aucune occasion nette, une timidité inhabituelle, absence de réaction. Les maux sont toujours les mêmes pour les Stéphanois, mais on ne discerne pas l'ombre d'un progrès.

7- Rennes 44 (battu par Toulouse 1-0). Le Stade rennais ou le plafond de verre permanent : chaque année, on se dit qu'ils peuvent finir dans les trois premiers. Et chaque années ils piochent au moment crucial, tout ça pour finir 5e ou 7e.

8- Bordeaux 40 (tenu en échec par Ajaccio 1-1). L'objectif de la saison est atteint : dépasser l'OM, pour ne pas être élu plus grosse déception de la saison. Pour la manière, on repassera.

9- Marseille 39 (battu par Dijon 1-2). Se faire dépasser par Bordeaux, incapable de battre Ajaccio, c'est triste quand même.

10- Evian 36 (vainqueur d'Auxerre 2-0). Avec Evian (41 buts marqués, 40 encaissés), on voit autant de buts qu'avec le PSG (52 marqués, 29 encaissés). Tout est dit.

11- Valenciennes 31 (battu à Lille 0-4). Tout est dans la conclusion de l'entraîneur Daniel Sanchez : "On a accepté trop facilement la défaite. Sans se révolter."

12- Lorient 31 (vainqueur de Brest 2-1). ENFIN! Après 12 matchs sans victoire! Christian Gourcuff pourra peut-être donner son truc à Didier Deschamps (série en cours, 6 matchs sans victoire).

13- Brest 30 (battu par Lorient 1-2). Brest, c'est 5 buts en 14 matchs à l'extérieur. Faut-il s'étonner que les Bretons soient une des deux équipes qui n'ont jamais gagné loin de leurs bases.

14- Nancy 30 (bat Montpellier 1-0). Gagner 1-0 sur penalty à 11 contre 9. C'est le minimum, non?

15- Dijon 30 (vainqueur de Marseille 2-1) Battre l'OM, c'est à la portée du premier venu. Après Evian, Ajaccio, Brest, au tour de Dijon.

16- Ajaccio 30 (auteur d'un nul à Bordeaux 1-1). L'équipe miraculée par excellence. Donnés pour morts en début de championnat, les Corses continuent leur remontée fantastique. Un point à Bordeaux alors qu'ils n'ont pas vu le jour de tout le match, avec une égalisation dans les arrêts de jeu, ça donne des envies de pélerinage à Lourdes une fois le maintien acquis.

17- Caen 29 (accroché par le PSG 2-2). Caen, l'équipe qui joue bien contre les ténors, mais qui n'est jamais récompensée. La fessée à Montpellier (3-0) dimanche 11 mars était sévère, le nul concédé face au PSG est terriblement injuste.

18- Nice 27 (battu à Sochaux 0-2). Commentaire de l'entraîneur René Marsiglia : "Sochaux mérite les félicitations. Ils ont gagné le match qu'il fallait dans la course au maintien". Et Nice l'a perdu.

19- Sochaux 27 (vainqueur de Nice 2-0). Depuis le changement d'entraîneur, Sochaux a obtenu deux victoires. Le choc psychologique marche-t-il?

20- Auxerre 24 (battu par Evian 0-2). Et pourtant, les supporters étaient venus en masse. Et pourtant, ils avaient organisé une manifestation sur des mots d'ordre positifs. Et pourtant, des drapeaux avaient été distribués à l'Abbé-Deschamps. Mais rien n'y a fait. Et à la fin, les joueurs bourguignons sont restés de longues minutes prostrés sur la pelouse. Les supporters ont voulu parler au président, et ça s'est fini au gaz lacrymogène dans le tunnel du stade. Conséquence : l'entraîneur, Laurent Fournier, a été débarqué, et remplacé par Jean-Guy Wallemme. De quoi apaiser les esprits?