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Ligue 1 : ça y est, Monaco est leader

Le promu monégasque s'est montré impressionnant au stade Vélodrome (victoire 2-1 contre l'OM). 

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7 min
La joie des joueurs monégasques, menés par Emmanuel Rivière, lors de leur victoire à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 1er septembre 2013.  (BORIS HORVAT / AFP)

Que retenir de la 4e journée de Ligue 1, qui s'est déroulée les 31 août et 1er septembre ? Toute l'actualité de votre club résumée en deux phrases, pas toujours sympas. 

1- Monaco 10 points (vainqueur au Vélodrome 2-1). Monaco est la meilleure équipe de L1, a le meilleur buteur, le meilleur joueur depuis le début de la saison (Moutinho), la meilleure défense (ex aequo) et la meilleure attaque (ex aequo). Pas mal pour un promu ! "C'est trop tôt pour juger, il faut attendre la fin de la première partie du championnat", analyse à chaud l'entraîneur Claudio Ranieri sur Canal +.

2- OM 9 (battu par Monaco 1-2). L'OM est certes battu, mais a produit un de ses meilleurs matchs depuis des lustres. A noter la performance sensationnelle d'André Ayew, qui a mis au supplice la défense monégasque.

3- Saint-Etienne 9 (vainqueur de Bordeaux 2-1). Après trois défaites de suite toutes compétitions confondues, les Verts ont rendu une copie enthousiasmante face aux Girondins. "J'attendais une réaction après l'élimination en Ligue Europa et la plus belle des réactions a été celle produite dans le jeu", se félicite Christopher Galtier, l'entraîneur.

4- PSG 8 (vainqueur à l'arraché de Guingamp 2-0). "On avait prévu de souffrir en ce début de saison." La prédiction de Laurent Blanc s'est réalisée, le PSG a souffert, en trouvant la faille dans le temps additionnel grâce à un but du genou du jeune Rabiot, et un autre, splendide, d'Ibrahimovic. "On peut quand même relever que les joueurs n'ont jamais abandonné même quand il restait une poignée de minutes. Ils en ont été récompensés."

Les joueurs du PSG Adrien Rabiot (à droite) et Blaise Matuidi (à gauche) se congratulent après la victoire contre Guingamp, le 31 août 2013.  (MIGUEL MEDINA / AFP)

5- Rennes 7 (tenu en échec par Lille 0-0, le premier 0-0 des Bretons depuis le mois de février). La maxime du jour vous est offerte par Philippe Montanier, l'entraîneur breton : "Quand on ne peut pas gagner les matchs, il faut savoir ne pas les perdre." Vous avez quatre heures.

6- Reims 7 (a décroché un point chanceux face à Nantes 0-0). La surprise du début de saison n'arrive pas à gagner contre les promus. L'année dernière déjà, et encore cette fois contre Nantes. Hubert Fournier, l'entraîneur rémois, voit la bouteille à moitié pleine : "On était à deux doigts de perdre. Ce qui est encourageant, c'est que ce match-là l'an dernier, on le perdait."

7- Lille 7 (a ramené un point de Rennes 0-0). On attendait un peu plus de ce sommet des outsiders du championnat. Et mis à part quelques occasions vendangées par Rodelin et Erding, on est restés sur notre faim. "On n'allait pas se jeter dans la gueule du loup, résume René Girard, l'entraîneur lillois. Il y a encore du travail d'un côté comme de l'autre. Sept points en quatre journées, c'est pas si mal que ça. C'est un bon nul."

8- Lyon 6 (surpris par Evian 1-2). " J'ai eu un sentiment... pas de honte... mais je ne m'attendais pas du tout à cela. Dans l'attitude, nous avons été en dessous de tout." L'entraîneur lyonnais est très remonté après la quatrième défaite de rang de son équipe. Balayant l'excuse de la fatigue, il fustige l'individualisme de ses joueurs : "Si on joue comme cela, je suis inquiet. Il est sûr que si chacun pense à sa 'pomme' avant de penser à l'équipe, je suis inquiet et même très inquiet."

9- Bastia 6 (vainqueur de Toulouse à 10 contre 11 2-1). Deux victoires en deux matchs à domicile pour les Corses, portés par leur public. Même réduits à 10 contre 11.

10- Lorient 6 (vainqueur de Valenciennes 1-0). "C'est trop tôt pour faire des bilans. On est toujours à la recherche de notre équilibre", botte en touche Christian Gourcuff, l'entraîneur lorientais. "On voulait se rassurer sur le plan comptable, ne pas se retrouver dans le rouge avec 3 points."

11- Montpellier 5 (ramène un point méritoire de Nice 2-2). Les Héraultais mettent fin à sept défaites de suite à l'extérieur. Le premier effet Jean Fernandez, le nouvel entraîneur ?

12- Nice 5 (tenu en échec pour la dernière au stade du Ray 2-2). Vous n'avez jamais vu un élu de la République comme ça, en l'occurence le député-maire UMP Christian Estrosi.

Christian Estrosi, maire de Nice (Alpes-Maritimes), avec les supporters niçois, le 1er septembre 2013. (VALERY HACHE / AFP)

Christian Estrosi, maire de Nice (Alpes-Maritimes), avec les supporters niçois, le 1er septembre 2013.  (VALERY HACHE / AFP)

11- Nantes 4 (tenu en échec par Reims 0-0). Nantes décroche son premier point qui ne pourra pas lui être retiré. En raison d'une erreur administrative, la victoire face à Bastia risque de passer à l'as prochainement. Reste maintenant, comme face au PSG, à marquer plus de buts. Ce que déplore l'entraîneur Michel Der Zakarian : "Il faut être plus tueur... Finir les actions, c'est ce qu'il y a de plus difficile au football."

12- Evian 4 (vainqueur de Lyon 2-1). Comment expliquer cette victoire dans un club où les attaquants sont presque tous blessés et où les actionnaires se font la guerre ? La motivation a des ressorts insoupçonnés. La preuve avec l'entraîneur, Pascal Dupraz : "J'avais honte d'être dernier, j'étais obligé de me déguiser pour aller à la boulangerie le matin!"

14- Bordeaux 4 (battu à Saint-Etienne 1-2). L'entraîneur bordelais Francis Gillot a un message pour ses joueurs. Le genre qui siffle aux oreilles. "Le score est logique et il aurait même pu être plus large. Il n'y a pas grand-chose à dire hormis que nous n'avons pas été dans le tempo du match. A partir du moment où l'on perd les duels derrière, au milieu et devant, on n'a pas la mainmise sur le jeu et on subit. Nous nous sommes fait manger en l'air et à terre. Après un tel match, il y a de l'inquiétude c'est sûr."

16- Valenciennes 3 (battu à Lorient 0-1). Le tube de l'été dernier sent le réchauffé cette année. Une victoire contre un Toulouse en perdition, et trois défaites face à l'OM, Bastia et maintenant Lorient, qui réussit rarement à VA. "Le bilan est insuffisant, conclut l'entraîneur Daniel Sanchez, mais quand on voit ces trois défaites, on s'aperçoit que ça tient à peu de choses."

17- Ajaccio 3 (tenu en échec par Sochaux 0-0). La préparation physique très très très solide du coach Fabrizio Ravanelli porte ses fruits en défense. Les Corses n'ont encaissé que deux buts en quatre rencontres... Mais devant, c'est plus compliqué : avec un seul but marqué, Ajaccio est la pire attaque de L1.

18- Guingamp 3 (victime d'un hold-up au Parc des princes 0-2). L'entraîneur breton Jocelyn Gourvennec n'avait rien à reprocher à ses joueurs. "Ça aurait peut-être été exagéré de gagner ici, mais on n'est pas passé bien loin. On n'a pas commis trop d'erreurs. Se mettre à ce niveau, face à cet adversaire qui sera je pense champion de France, c'est une belle performance. On repart avec zéro point mais c'est un match qui nous servira. "

L'entraîneur guingampais Jocelyn Gourvennec très déçu après l'ouverture du score du PSG dans le temps additionnel, le 31 août 2013 au Parc des Princes, à Paris.  (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

19- Sochaux 2 (inefficace contre Ajaccio 0-0). Deux points en quatre matchs, pas de quoi inquiéter l'entraîneur sochalien Eric Hély. "Nous ne sommes pas en galère, elle n'est que passagère", voulait-il croire dans L'Equipe avant la rencontre. En effet, le FCSM compte deux points de plus que l'année dernière à la même époque.

L'attaquant sochalien Cédric Bakambu se prend la tête entre les mains après avoir raté de nombreuses occasions, face à Ajaccio, le 31 août 2013.  (SEBASTIEN BOZON / AFP)

20- Toulouse 2 (battu à Bastia 1-2). Défaite inquiétante pour les Toulousains qui ont encaissé deux buts en supériorité numérique. Le calendrier n'est guère favorable au TFC qu'on voyait bien plus haut au classement. Au programme : l'OM, Saint-Etienne et le PSG dans les quatre prochaines journées...

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