Ligue 1 : le miracle pour l'OM, qui arrache un point contre Lyon (2-2)
Les deux équipes sont loin, très loin du trio de tête PSG-Monaco-Lille.
Tout l'actualité de votre club après la 18e journée de L1, disputée les 13, 14 et 15 décembre, résumée en deux phrases, pas toujours sympas :
1- PSG 43 points (vainqueur à Rennes 3-1). Quand il gagne, le PSG donne une sacrée impression de facilité. "Les gens me disent souvent que ça paraît facile vu des tribunes, commente Laurent Blanc, l'entraîneur. Je veux bien... Qu'on donne cette impression est une bonne chose, mais croyez moi il faut jouer les matches, se proposer, ne pas paniquer, défendre et attaquer. Donner cette impression demande beaucoup d'efforts."
2- Monaco 41 (vainqueur à Guingamp 2-0). Cinquième victoire de suite, sans but encaissé s'il vous plaît, pour l'AS Monaco. Reste à battre le record de 43 points sur une phase aller, contre Valenciennes vendredi 20 décembre. "On n'était pas au mieux ce soir, le principal c'était de ne pas décrocher", a reconnu un Jérémy Toulalan modeste, après la rencontre.
3- Lille 39 (vainqueur de Bastia 2-1). Prochain match pour les Lillois, au Parc des Princes ! "C'est bien d'avoir un gros match avant de partir en vacances. Souvent les joueurs ont déjà les valises prêtes. Mais là il faudra d'abord préparer le sac de foot !", estime l'entraîneur René Girard.
4- Bordeaux 27 (vainqueur de Valenciennes 2-1). C'est l'histoire de l'équipe cataloguée la plus ennuyeuse de L1 qui dispose tout de même de la troisième attaque du championnat.
4- Nantes 29 (battu par Toulouse à domicile 1-2). Nantes à domicile, c'est tout ou rien (5 victoires, 4 défaites). A noter que l'hermétique défense nantaise qui n'avait plus plus pris deux buts ou plus depuis fin septembre, a cédé samedi 14 décembre. "On a joué une belle équipe", a reconnu l'entraîneur des Canaris Michel der Zakarian.
5- Marseille 28 (décroche un point miraculeux à Lyon 2-2). "On a joué trop tard", déclare Florian Thauvin sur Canal + après le match. Vraiment content du match nul décroché en terre qui ne réussit pas à l'OM, le milieu de terrain finira en caleçon, après avoir donné tout son équipement aux supporters.
6- Saint-Etienne 27 (vainqueur à Montpellier 1-0). Encore un point et les Stéphanois battront leur total de points à la trêve. "Les dirigeants ne nous mettent aucune obligation de résultats, nous sommes des compétiteurs", se félicite Christophe Galtier l'entraîneur.
8- Lorient 26 (vainqueur à Ajaccio 2-1). Les montagnes russes ne sont plus réservées qu'aux compatriotes de Vladimir Poutine. A Lorient, 4 défaites de suite en octobre, 5 victoires de rang depuis le 23 novembre.
9- Reims 26 (ramène un bon point d'Evian 1-1). "C'est bon pour le moral, ce point tiré par les cheveux. Mais à mes yeux on ne peut pas ambitionner grand chose de mieux quand on affiche tant de maladresse", regrette Hubert Fournier, qui, comme les supporters rémois, est conscient que son équipe a eu beaucoup de chance.
10- Lyon 24 (accroché par l'OM 2-2). "C'est incroyable qu'on ne gagne pas ce match, on mène 2-0 à la mi-temps, on s'est créé énormément d'occasions. On manque d'efficacité pour tuer le match", regrette le capitaine lyonnais Maxime Gonalons, sur Canal +. A la fin de la première période, l'OL aurait pu mener 4-1. "Sur leur deux occasions, ils marquent deux buts", peste Gonalons.
10- Toulouse 24 (vainqueur à Nantes 2-1). "La victoire est totalement méritée sur les 80 premières minutes", se félicite Alain Casanova, l'entraîneur toulousain. "Je suis satisfait de ce que l'équipe a montré, c'est notre match le plus abouti des matchs aller."
12- Guingamp 23 (battu par Monaco 0-2). "On aurait pu revenir au score, ça n'aurait pas été volé", affirme avec aplomb un Jocelyn Gourvennec dont l'équipe a encaissé un but au bout de 4 minutes, a été réduite à dix après 20 minutes, et était menée 2-0 à la pause par les stars de l'AS Monaco.
13- Bastia 23 (battu à Lille 1-2). Très solide à domicile (sauf contre Lyon la semaine passée), Bastia est encore bredouille à domicile. Au grand désespoir de son entraîneur, Frédéric Hantz : "Par rapport au jeu, on est plutôt satisfait. La déception est qu'on finit les matches aller sans avoir gagné à l'extérieur."
14- Rennes 21 (battu par Paris 1-3). Philippe Montanier, le coach rennais, reconnaît que la défaite contre Paris est "logique". Son défenseur, Cédric Hountondji, va plus loin, interrogé par Canal + : "Les joueurs en face, c'est pas des joueurs normaux."
15- Nice 20 (enfin vainqueur de Sochaux 1-0). Fin de séries à Nice. Une victoire après sept défaites de suite, record du club, et un but, après 404 minutes (presque 5 matchs) sans marquer.
16- Evian Thonon Gaillard 20 (tenu en échec par Reims 1-1 à cause d'un but à la dernière minute). "Je suis déçu pour les joueurs par rapport aux efforts fournis, déçu pour les supporters car on méritait ce succès étriqué, peste Pascal Dupraz, l'entraîneur savoyard. Il reste 2 minutes, on n'a pas le droit de perdre le ballon, on aurait dû fermer le jeu. C'est à ce prix qu'on empoche deux points de plus."
17- Montpellier 16 (battu à domicile par Saint-Etienne 0-1). Pas d'effet Courbis pour les Héraultais. "Dire que l'on est déçu et que l'on a déjà vu meilleur début pour un entraîneur, c'est une banalité. On va rester positif. Je n'ai pas pour habitude de me décourager facilement", a reconnu l'entraîneur
18- Valenciennes 11 (battu à Bordeaux 1-2). Les Nordistes peuvent nourrir des regrets, tant ils méritaient mieux. "La chance sourit plus et plus souvent aux équipes de haut de classement", constate l'entraîneur Ariel Jacobs.
19- Ajaccio 9 (battu par Lorient 1-2). Les Corses, dernière équipe à domicile avec une malheureuse victoire pour déjà six défaites en dix matchs, semblent déjà condamnés. Le président Alain Orsoni disait avant le match dans L'Equipe : "si on bat Lorient, on se maintient." Et en cas de défaite ? "Alors il faudra aller gagner à Reims!" Le croit-il seulement ?
20- Sochaux (n'a rien pu faire contre Nice 0-1). Aucune équipe ne s'est jamais maintenue avec huit points ou moins, depuis l'instauration de la victoire à trois points. Avis à Hervé Renard et à ses joueurs...
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