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Ligue 1 : le PSG piétine, Monaco est relégable

Les deux premiers du classement de l'an dernier connaissent un début de saison laborieux. 

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6min
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic (en blanc) se relève, aidé du gardien de Rennes Benoît Costil, lors du match Rennes-PSG, le 13 septembre 2014.  (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 5e journée de Ligue 1, disputée les 12, 13 et 14 septembre, en deux phrases, pas toujours sympas.

1- Lille 11 points (vainqueur chanceux de Nantes 2-0). Après une première mi-temps insipide, les spectateurs ont sifflé, ce qui désole le milieu du Losc Florent Balmont : "Les supporteurs, on leur a donné du caviar mais aujourd'hui on ne peut plus marquer 3 ou 4 buts par match, on fait avec nos moyens."

2- Marseille 10 (vainqueur facile à Evian 3-1). Heureusement que Marcelo Bielsa, le coach olympien, s'est plaint dans la presse des promesses non-tenues de son président en matière de recrutement...

3- Bordeaux 10 (battu à Guingamp 1-2). "On leur donne deux buts", regrette le milieu bordelais Grégory Sertic sur beIN Sports, qui invente le concept de la défaite qui ne change rien. "Ça ne change pas grand chose, on est sur une bonne dynamique."

4- Saint-Etienne 10 (difficile vainqueur de Caen 1-0)"On ne peut pas dire qu'on a fait un grand match, mais à force de courage, on a été récompensé pendant un temps fort", déclare l'entraîneur stéphanois Christophe Galtier après la rencontre. Qu'on va qualifier poliment de moyenne.

5- PSG 9 (tenu en échec à Rennes 1-1). Troisième match à l'extérieur, et troisième nul pour le PSG, qu'on a connu plus fringant. "C'est pas parce qu'on arrive pas à gagner tous les matches que c'est inquiétant", relativise le défenseur Zoumana Camara. "Quand on marque un but, il faut savoir gagner ses matches 1-0, même s'il n'y a qu'une équipe qui joue", analyse le coach Laurent Blanc.

6- Montpellier 9 (vainqueur laborieux de Lorient 1-0). A Montpellier, on s'ennuie, mais on gagne. Le but héraultais a été inscrit par un Lorientais contre son camp, alors que Montpellier n'avait pas encore tiré au but. "Paris doit commencer à trembler, non ?", ironise Rolland Courbis, l'entraîneur héraultais.

7- Rennes 8 (décroche un bon point face au PSG 1-1). Pour cette affiche de gala, le stade de la Route de Lorient n'a pas fait le plein. Les supporters bretons savaient-ils que l'ennui les guettait ? Sylvain Armand, le défenseur rennais, le reconnaît : "Certes Paris a fait le jeu mais on fait avec nos moyens. Ce n’est pas super pour le spectacle mais on est là pour prendre des points."

8- Lorient 7 (battu à Montpellier 0-1). Une défaite évitable freine la marche en avant des Merlus. En bon pédagogue, le coach Ripoll veut voir le verre à moitié plein : "nous avons une grosse, grosse marge de progression à ce niveau."

9- Lens 7 (ramène un point de Bastia 1-1). Le miracle lensois continue, se félicite l'entraîneur Antoine Kombouaré : "C'est inespéré d'avoir sept points dans notre situation. On est chiants à jouer, on ne lâche rien, on est des pitbulls et on joue avec nos qualités. Même si j'aimerais voir mieux, ce qu'on fait est fabuleux."

10- Nantes 7 (battu à Lille 0-2). Les Nantais se consoleront en se disant qu'ils ont dominé nettement la première mi-temps, avec de grosses occasions et un tir sur le poteau. 

11- Nice 7 (vainqueur in extremis de Metz 1-0). Une victoire très laborieuse offerte par les Messins sur une passe en retrait mal ajustée vers le gardien de but. 

Le gardien niçois Mouez Hassan fête le but de son équipe en toute fin de match contre Metz, le 14 septembre 2014. (VALERY HACHE / AFP)

12- Caen 6 (battu par Saint-Etienne 0-1). "On méritait mieux ! On a fait un match qui m'a beaucoup plu, regrette l'entraîneur normand Patrice Garande. J'ai dit aux joueurs qu'ils ont prouvé qu'ils pouvaient rivaliser avec des équipes comme ça." En effet, malgré trois défaites en cinq matchs, la différence de buts de Caen est positive : les Normands ne perdent que 1-0 contre les gros (Lille, Saint-Etienne...).

13- Lyon 6 (vainqueur de Monaco 2-1). Sur le plan comptable, la soirée lyonnaise est réussie. Sur le terrain, il y a du mieux après trois défaites de rang, mais l'entraîneur Hubert Fournier ne grimpe pas aux rideaux : "c'est un résultat au forceps. Le contenu du match et l'analyse que j'en fais me font rester prudent."

14- Bastia 6 (accroché sur sa pelouse 1-1). Cinq matchs, déjà trois nuls pour Bastia. A ce rythme, le vieux record du Bordeaux cru 2004-2005 peut trembler.

L'attaquant bastiais Benjamin Mokulu face aux défenseurs de Lens, le 14 septembre 2014.  (PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP)

15- Toulouse 6 (battu par Reims 0-2). "On aurait mérité largement mieux", regrette Alain Casanova, dont l'équipe a produit du jeu, mais encore perdu à l'extérieur. Ce qui devient une habitude : c'est la sixième défaite de suite des Violets en déplacement.

16- Guingamp 6 (fait tomber Bordeaux 2-1)"C'est la première fois après un an en Ligue 1 qu'on bat un gros du championnat", réagit l'entraîneur Jocelyn Gourvennec sur beIN Sports. Et maintenant, un grand d'Europe ? Guingamp affronte la Fiorentina jeudi.

17- Metz 5 (battu dans les ultimes secondes à Nice 0-1). Les Lorrains ont réédité leur tactique du hérisson, qui a fait ses preuves à l'extérieur. Jusqu'à la dernière minute, et cette erreur défensive qui a offert la victoire à l'adversaire. Metz n'a pas encore marqué de but à l'extérieur, et n'a pas cadré une frappe à Nice. Problématique pour faire un résultat.

18- Reims 4 (vainqueur de Toulouse 2-0). Une victoire incroyable acquise grâce à David N'Gog, chômeur il y a encore quelques jours, et Gaëtan Courtet, qui n'avait plus marqué depuis plus d'un an. Surréaliste.

19- Monaco 4 (battu à Lyon sans avoir démérité 1-2). Presque deux buts encaissés à cinq match. Des occasions manquées à la pelle, dont une barre en toute fin de match contre Lyon. Un effectif décimé : Leonardo Jardim, l'entraîneur monégasque, est obligé de donner sa chance à Aboubacar Kamara, 19 ans. Auteur d'un quadruplé... en CFA contre Le Pontet. L'avenir s'annonce sombre sur le Rocher.

20- Evian Thonon Gaillard 1 (encore écrasé à domicile par l'OM 1-3). Un but encaissé au bout de 20 secondes. Deux buts encaissés en première période sur les deux seuls tirs cadrés de l'OM. La saison s'annonce longue, très longue en Savoie.

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