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Ligue 1 : Lyon chute, Paris leader pour la première fois de la saison

Les Parisiens profitent de la défaite surprise de Lyon face à Nice pour reprendre les commandes du championnat. L'OM et Monaco restent au contact.

Article rédigé par Yann Thompson
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6min
Le Parisien Thiago Silva, plus haut salaire de la Ligue 1. (THOMAS SAMSON / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 30e journée, disputée les 20, 21 et 22 mars, résumée en deux phrases, pas toujours sympas.

1- Paris 59 points (vainqueur pas si facile face à Lorient, 3-1). Décidément, c'est l'homme de la semaine : Zlatan Ibrahimovic a inscrit un triplé (dont deux buts sur penalty) et chambré ses détracteurs. L'arbitre, lui, a refusé d'offrir au Suédois le ballon du match, raconte le site de L'Equipe.

2- Lyon 58 (surpris par Nice, 1-2). Joie et bonne humeur dans la déclaration d'après-match du milieu Maxime Gonalons, sorti sur blessure : "C'était un après-midi pourri." A noter aussi la sortie sur blessure de Yoann Gourcuff, qui a quitté le terrain sans attendre d'être remplacé.

3- Marseille 57 (écrase Lens, 0-4). Malgré un début de match difficile, les Marseillais ont déroulé en seconde période, grâce notamment au troisième doublé en cinq matchs de Michy Batshuayi. Les Phocéens ont le fauteuil de leader en ligne de mire.

4- Monaco 53 (séduisant à Reims, 3-1). Et de trois victoires de suite pour les Monégasques en championnat. Mine de rien, avec un match en retard à disputer contre Montpellier, les joueurs du Rocher peuvent toucher rêver du titre.

5- Saint-Etienne 52 (vainqueur face à Lille, 2-0). Avec cette troisième victoire consécutive, les Verts restent dans la course pour l'Europe. Ils peuvent remercier leur international ivoirien, Max-Alain Gradel, auteur d'un doublé et très en forme depuis cinq matchs (six buts, sur un total de dix depuis le début de la saison de Ligue 1).

Max-Alain Gradel fête l'un de ses deux buts inscrits contre Lille. (PHILIPPE MERLE / AFP)

6- Bordeaux 48 (défait à Toulouse, 2-1). Ce quatrième derby de la Garonne de la saison, après trois confrontations remportées par les Girondins en Coupe de la ligue, Ligue 1 et Coupe de France, met fin à une série de huit matchs sans défaite en championnat pour les joueurs de Willy Sagnol.

7- Montpellier 45 (battu par Evian Thonon Gaillard, 1-0). Pas de chance pour les Héraultais, qui ont obtenu les plus belles occasions de la rencontre, face à une équipe qui a opéré en contres. "Finir européen me parait très compliqué", dixit coach Courbis.

8- Lille 41 (défait à Saint-Etienne, 2-0). Scénario bête et méchant pour les Dogues, après un match équilibré : expulsion de Rony Lopes (52e), ouverture du score par Gradel quelques minutes plus tard (63e) et break par Gradel dans la foulée (74e). "Un match peut basculer rapidement", résume René Girard.

9- Nantes 40 (tenu en échec à Rennes, 0-0). Aucun tir cadré côté nantais. L'animation était plutôt à chercher du côté des supporters, avant le match, dans les rues de Rennes.

10- Guingamp 39 (solide à Bastia, 0-0). Il n'y a eu ni supporters ni buts, lors de ce match disputé à huis-clos à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). "Le sentiment qui prédomine, c'est la satisfaction de prendre un point", livre Jocelyn Gourvennec, toujours aussi mesuré.

11- Rennes 39 (stérile face à Nantes, 0-0). "Tout le monde était extrêmement rigoureux, concentré, attentif, et sur ce genre de match c'est important", souligne Philippe Montanier. Tant pis pour le spectacle, même si on a vu pire.

12- Nice 34 (réaliste à Lyon, 1-2). Les Aiglons restaient sur quatre défaites consécutives et sept matchs sans victoire. Bien que dominés par le leader, ils ont réussi l'exploit de la journée, grâce notamment à un superbe retourné acrobatique de Carlos Eduardo.

Le Brésilien Carlos Eduardo fête son joli but contre Lyon. (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)
 

13- Bastia 37 (muet contre Guingamp, 0-0). Les Bastiais, privés de leur stade et de six de leurs cadres, s'en sortent bien. L'entraîneur Ghislain Printant, lui, peste contre les matchs à huis-clos : "Pour un match, il faut des supporters, des supporters adverses, ce doit être une fête."

Des supportes bastiais encouragent leur équipe à l'extérieur du stade de la Fos-sur-Mer. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

14- Caen 35 (stagne face à Metz, 0-0). Les Caennais ont raté une belle occasion de se donner un peu d'air, en ne prenant qu'un seul point contre la lanterne rouge. "Je ne sautais pas au plafond quand on gagnait, je ne vais pas être abattu maintenant", modère Patrice Garande.

15- Reims 35 (battu par Monaco, 3-1)"C'est difficile d'exister contre une équipe de Monaco comme elle est aujourd'hui", reconnaît Jean-Luc Vasseur. Surtout quand on encaisse deux buts dans le premier quart-d'heure.

16- Evian Thonon Gaillard 35 (s'impose de justesse face à Montpellier, 1-0). Il a fallu attendre un but de Clarck Nsikulu, "perclus de crampes", à la 85e, pour voir les Savoyards ouvrir la marque. "Il nous faut encore cinq points pour atteindre cette barre des quarante", souligne l'entraîneur Pascal Dupraz.

17- Lorient 34 (dominé à Paris, 3-1). Les Merlus ont cru pouvoir donner une leçon de réalisme aux Parisiens : Jordan Ayew a égalisé d'une frappe limpide (67e), avant de voir son doublé repoussé sur la ligne par la tête de Verratti (71e). Ibra a douché leurs espoirs dans les dix dernières minutes.

18- Toulouse 32 (à la relance contre Bordeaux, 2-1). Les Toulousains sont toujours relégables mais se rapprochent de Lorient. Faut-il y voir un électrochoc causé par l'arrivée du nouvel entraîneur, Dominique Arribagé ? "La suite, à mon avis, sera encore meilleure", prédit ce dernier.

19- Lens 25 (corrigé par Marseille, 0-4). "L'ampleur de la défaite fait mal", lâche le capitaine Jérôme Le Moigne. Et il faut sortir la longue vue pour apercevoir la sortie de la zone de relégation, à neuf points de là.

20- Metz 23 (tenu en échec à Caen, 0-0). Les joueurs d'Albert Cartier s'enfoncent un peu plus vers la Ligue 2, avec désormais 11 points de retard sur Lorient, premier non relégable. L'entraîneur, lui, pense au court terme : "Si on continue avec de telles valeurs, on peut gagner le prochain match."

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