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Ligue 1 : le PSG et l'OM s'accrochent derrière Lyon

Les Parisiens ont préservé l'essentiel en prenant trois points contre Evian Thonon Gaillard (4-2). L'OM n'a pas brillé mais décroche une victoire à l'arraché contre Guingamp (2-1).

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6min
La joie du joueur du PSG Javier Pastore après son but face Evian Thonon Gaillard, le 18 janvier 2015. (THOMAS SAMSON / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 21e journée de Ligue 1, disputée les 16, 17 et 18 janvier, résumée en deux phrases, pas toujours sympas.

1- Lyon 45 (vainqueur de Lens 2-0). Le leader lyonnais se voit plus comme un outsider échappé sur une étape de plaine du Tour de France, résume son coach Hubert Fournier : "On ne regarde pas. Comme sur un vélo, on ne va pas se retourner, c'est le meilleur moyen de tomber ou de se faire rattraper. On va regarder devant nous, il faut rester concentré."

Le défenseur de Lyon Mouhammadou Dabo devance l'attaquant de Lens Pablo Chavarria, à Amiens, le 17 janvier 2015. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

2- Marseille 44 (pénible vainqueur de Guingamp 2-1). Que ce fut dur pour les Marseillais, qui ont débloqué le match dans les dernières minutes. Comme un symbole, le deuxième but est l'œuvre d'André-Pierre Gignac, si important dans le bon début de saison olympien, mais qui n'avait plus marqué depuis début décembre.

3- PSG 41 (vainqueur d'Evian 4-2). Les joueurs parisiens n'ont pas dissipé tous les doutes entourant l'équipe avec cette victoire poussive. Laurent Blanc fustige la passivité de son équipe, qui a attendu d'être menée, puis rejoint à 2-2 pour se mettre à jouer : "Dans ce match, on a tout le temps été dans la réaction." Le capitaine Thiago Silva abonde : "Cette année, on joue moins bien."

4- Saint-Etienne 40 (tenu en échec à Rennes 0-0). Une demi-occasion, et puis c'est tout pour des Verts qui avaient des jambes lourdes. L'entraîneur de Saint-Etienne, Christophe Galtier, préfère retenir l'aspect comptable : "On a eu à gérer deux déplacements en janvier, un à Reims et un à Rennes. On a fait quatre points, c'est bien."

5- Monaco 36 (vainqueur de Nantes 1-0)Une victoire à la monégasque : ennui total, efficacité maximale. C'est leur septième victoire 1-0... sur dix au total.

6- Montpellier 32 (l'emporte in extremis à Metz 3-2). Avec un triplé de Lucas Barrios, l'attaquant qui n'avait marqué que 2 buts en 14 matchs avant ce soir. Le 20 décembre, le président du club héraultais avait acté son départ d'un lapidaire : "Ce n'est pas plus mal."

7- Bordeaux 32 (surpris par Nice 1-2). Le président du club Jean-Louis Triaud a pris froid et tient à le faire savoir à ses joueurs, enrhumés sur un but à la dernière minute : "Si on joue à Paris [en Coupe de France, mercredi] comme ça, que les joueurs me le disent, je resterai au chaud."

8- Nantes 31 (anesthésié par Monaco 0-1). Les discours d'après-match des adversaires de Monaco se suivent et se ressemblent. Cette fois, Michel Der Zakarian, de Nantes : "C'était équilibré, avec peu d'occasions. On aurait pu ramener au moins un point. On prend un but un petit peu foireux. On a trois situations pour conclure en fin de match, et on ne la met pas au fond."

9- Rennes 30 (chloroformé par Saint-Etienne 0-0). Voir le verre à moitié plein, après un match très terne : la méthode de Philippe Montanier, le coach breton. "Chaque point est précieux. Contre Saint-Etienne, ce n'est pas un mauvais point, compte tenu de la qualité de l'adversaire."

10- Nice 28 (vainqueur à Bordeaux 2-1). Deuxième victoire d'affilée pour Nice, ce qui n'est arrivé que deux fois cette saison. "On était très cyclique, j'espère que ce groupe va s'inscrire dans la régularité, dans la performance de haut niveau, se félicite l'entraîneur Claude Puel. On a beaucoup d'atouts, de qualité mais c'est un groupe très jeune, le plus jeune de France, on a des pics, bien, moins bien."

11- Reims 28 (victime du réveil de Caen 1-4). "Parler, c'est bien. Agir, c'est mieux. Là, on a rien vu. Soirée nulle", marmonne son entraîneur, Jean-Luc Vasseur.

12- Lille 27 (battu à Lorient 0-1). "C'est le genre de match où on se demande pourquoi on ne l'a pas gagné, sans avoir à reprocher grand chose aux garçons", peste René Girard, l'entraîneur de Lille. Qui oublie un peu vite que son équipe a un problème offensif criant : elle n'a marqué que 17 buts en 21 rencontres, pire total de L1.

13- Guingamp 25 (battu par l'OM 1-2)."Même si on repart avec zéro point, le contenu est là", veut croire Dorian Lévêque, le défenseur breton sur Canal +.

14- Lorient 23 (vainqueur du Losc 1-0). "On savait que la saison serait longue, c'est une saison de transition. Mais c'est dur pour tout le monde. Voyez où est Lille, qui est une très belle équipe", remarque le président lorientais Loïc Féry, sur RTL.

15- Bastia 22 (ramène un point de Toulouse 1-1). On n'arrête plus Bastia, invaincu depuis le 13 décembre, et qui reste sur sept matchs sans défaite toutes compétitions confondues. 

16- Toulouse 22 (freiné par Bastia 1-1).  Petit évènement : le Stadium (enfin, les rares spectateurs présents) a vu un but de l'attaquant du TFC Martin Braithwaite. Son premier à domicile depuis un an et demi.

17- Metz 20 (s'est fait surprendre par Montpellier 2-3). Malgré un nouveau penalties pour les Lorrains, le 8e de la saison, ce qui constitue un record. Sur les 5 derniers buts des Lorrains à domicile, 4 ont été inscrits sur penalty. 

18- Evian 20 (dominé mais pas ridicule à Paris 2-4). De bonnes intentions mal récompensées pour les Savoyards, qui ne s'affolent pas, à l'image de Pascal Dupraz, le coach des Hauts-Savoyards : "J'ai la chance de travailler dans la sérénité. J'ai perdu cinq des six derniers matches et personne ne me remet en cause."

19- Lens 19 (dominé par Lyon 0-2). Le Père Noël s'habille-t-il en sang et or ? A écouter l'entraîneur Antoine Kombouaré, oui. "On a oublié que Noël était passé, les cadeaux, il faut arrêter. On a fait fort : un but contre son camp plus un penalty... Tu ne peux pas plus te mettre en difficultés et donner confiance à l'adversaire. Quand vous êtes aussi poissard qu'on l'a été."

20- Caen 18 (se réveille face à Reims 4-1). "On l'attendait depuis un petit moment, cette victoire", soupire Patrice Garande, le coach normand. Le dernier succès des Caennais remontait au... 25 octobre dernier. Trois nuls et 7 défaites plus tard, la position des Normands est précaire, mais pas critique.

L'attaquant de Caen Sloan Privat fête son but contre Reims, le 17 janvier 2015 à Caen (Calvados). (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

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