Ligue 1 : Saint-Etienne toujours maudit dans le derby contre Lyon
Les Gones, vainqueurs à la dernière minute, se payent le luxe de repasser devant leurs adversaires du soir.
Toute l'actualité de votre club après la 13e journée de Ligue 1, disputée les 8, 9 et 10 novembre résumée en deux phrases, pas toujours sympas.
1- PSG 31 points (vainqueur de Nice 3-1). Pas si convaincant ce PSG ? Laurent Blanc, lui, a adoré. "C'est le match que j'attendais. Il y a eu un beau match avec deux équipes qui se sont livrées malgré des conditions difficiles. Cela a donné un match plaisant avec des buts. Une bonne soirée."
2- Lille 27 (tenu en échec à Guingamp 0-0). La série de quatre victoires en Ligue 1 de Lille s'arrête à Guingamp. Pas le record de match sans encaisser de but (11 sur 13).
3- Monaco 26 (accroché à Evian Thonon Gaillard 1-1). Troisième contre-performance de rang pour l'AS qui marque le pas. "3-1 pour Evian, cela aurait été normal", reconnaît carrément Claudio Ranieri, l'entraîneur monégasque. "On a trop mal joué, on n'a pas joué comme une équipe."
4- Nantes 23 (d'une chance insolente à Bordeaux, 3-0). Son équipe gagne 3-0 contre une équipe qui restait sur sept matchs sans défaite alors qu'elle est largement dominée ?N'empêche : l'entraîneur nantais Michel Der Zakarian n'a que le mot "maintien" à la bouche. "L'objectif est de prendre 42 points le plus vite possible pour le maintien. Si on les prend assez vite, on reverra nos ambitions."
5-Marseille 21 (vainqueur difficile de Sochaux, 2-1). L'OM a moins bien joué qu'à Naples ou que contre Reims, mais l'OM a gagné. Ce qui suffit au bonheur de Benoît Cheyrou, pas regardant sur le spectacle : "ça faisait deux, trois matches qu'on était bon et que le résultat n'était pas en notre faveur. Ce soir on gagne, pour la manière on verra plus tard."
6- Reims 19 (ramène un point de Lorient 0-0). Note à l'intention de Frédéric Thiriez : ne pas demander à Hubert Fournier de faire de la réclame pour la Ligue 1. Le coach rémois a livré son analyse du match, brute de décoffrage : "On va retenir le point pris. On a assisté à un petit match de Ligue 1. (...) On a vu des passages où les deux équipes ne faisaient pas trois passes d'affilée. "
7- Lyon 18 (vainqueur de Saint-Etienne 2-1). C'est l'histoire d'une équipe qui gagne chez le rival alors qu'elle est au fond du trou, avec un but d'un joueur indésirable il y a deux mois, sur un centre d'un joueur moralement au fond du trou depuis deux ans. Vous avez dit improbable ? C'est juste un derby côté lyonnais.
8- Guingamp 18 (a tenu le choc contre Lille 0-0). "C'est un très bon point. On a fait un très bon match, un match plein contre une équipe très forte, très solide, qui fait peu d'erreurs. On a quand même réussi à se créer des occasions." Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'équipe de Jocelyn Gourvennec, l'entraîneur breton, n'a pas gagné. Mais il est très content du résultat.
9- Saint-Etienne 18 (crucifié à la dernière seconde par Lyon 1-2). Maudits, les Stéphanois encaissent un but à la dernière seconde contre l'ennemi héréditaire. Presque de 20 ans qu'ils n'ont pas remporté un derby à domicile. "C'est cruel", résume un Loïc Perrin défait à la fin du match, sur Canal +.
10- Bastia 18 (vainqueur de Rennes 1-0). Les Bastiais, 3e équipe à domicile, avec 5 victoires et nul. Faites ça à l'extérieur et la Ligue des champions vout tend les bras.
11- Rennes 17 (muet à Bastia 0-1).Certes, les conditions climatiques étaient difficiles. Mais entendre un entraîneur breton se plaindre du vent, comme Philippe Montanier : "Je crois que l'élément déterminant ce soir a été le vent". Et pourquoi pas la faute à la pluie tant qu'on y est ? "on ne va pas se chercher des excuses". Ah, voilà.
12- Bordeaux 17 (pas verni contre Nantes, 0-3). Les Bordelais ne s'en sont pas remis. Francis Gillot, l'entraîneur : "On doit gagner 3-0 à la mi-temps, et une demi-heure après on perd 3-0. Quand on voit ce scénario, c'est complètement illogique, le score illogique." Cédric Carrasso, le gardien : "Si on prend la première mi-temps, on a six occasions franches, huit situations, si on met deux, trois buts avant Nantes, c'est plus le même match."
13- Nice 17 (n'a rien pu faire à Paris 1-3). Pour la première fois, le Nice de Claude Puel enchaîne trois défaites consécutives, celle-ci n'était pas la plus infamante. Le coach n'a pas joué au Père Fouettard dans les vestiaires : "ce sont des matches de haut niveau qui permettent à mes jeunes joueurs d'apprendre. On a manqué de maturité mais au niveau du jeu et des intentions c'était bien face à une telle équipe."
14- Evian Thonon Gaillard 16 (costaud contre Monaco 1-1). Les Savoyards n'ont pas réussi à gagner un match qui leur tendait les bras. "Je suis partagé entre la satisfaction et la fierté pour le comportement de l'équipe et malgré tout les regrets", lâche Pascal Dupraz, l'entraîneur savoyard Ce qu'il dit moins, c'est qu'il a houspillé ses joueurs à la mi-temps en leur disant qu'ils devaient gagner ce match.
15- Toulouse 16 (brouillon contre Ajaccio 1-1). L'entraîneur toulousain, Alain Casanova, pourtant réputé ultra-défensif, découvre les joies de la défense à sept, mais contre lui : "On a eu 70% de possession et effectué près de 50 centres donc les intentions étaient là. J'ai eu par moment l'impression d'assister à un match de handball."
16- Montpellier 14 (arrache un point miraculeux à Valenciennes 1-1). Septième carton rouge pour les Montpelliérains, qui égalent déjà... leur total de l'an dernier. Les Héraultais comptent déjà 11 points de retard sur l'avant-dernier au classement du fair-play.
17- Lorient 11 (muet à domicile contre Reims 0-0). La faiblesse chronique de leur attaque, avant-dernière du championnat, empêche les Lorientains de prendre 3 points à domicile. Jérémie Alliadière, goléador merlu l'an passé, manque cruellement à son équipe.
18- Valenciennes 9 (incapable de gagner à domicile contre Montpellier 1-1). C'est l'histoire de la 19e équipe à domicile qui reçoit la 16e équipe à l'extérieur. Forcément, ça se finit sur un nul qui n'arrange personne.
19- Ajaccio 8 (accroche un point à Toulouse 1-1). Marquer un but d'entrée puis s'arc-bouter devant son but. Voilà le match d'Ajaccio, résumé par son entraîneur intérimaire, Christian Bracconi : "dans la situation qui est la nôtre et vu comment s'est passé cette semaine c'est un très bon point de pris. Je félicite mes joueurs qui ont été héroïques."
20- Sochaux 7 (battu d'un cheveu à Marseille 1-2). Toujours pas de victoire pour Sochaux depuis l'intronisation d'Hervé Renard. Mais les progrès dans le jeu sont évidents. "Il y a beaucoup de satisfaction, une énorme fierté d'avoir réussi à jouer de la sorte à Marseille, se félicite l'entraîneur doubiste. Je n'ai qu'a féliciter mes joueurs qui ont fait un match exemplaire."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.