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Ligue 1 : Paris se donne de l'air, Lille remonte sur le podium

C'est très serré en haut comme en bas du classement en Ligue 1. 

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7min
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic lors du match de son équipe à Toulouse (Haute-Garonne), le 23 février 2014.  (PASCAL PAVANI / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 26e journée de Ligue 1, disputée les 21, 22 et 23 février, résumée en deux phrases, pas toujours sympas. 

1- PSG 61 (vainqueur de Toulouse 4-2). "Tant que l'on gagne tout le monde est content", lâche dans une lapalissade Laurent Blanc. Mais la victoire, obtenue avec la même équipe qui a pulvérisé le Bayer Leverkusen, a été acquise dans la douleur.

2- Monaco 56 (vainqueur à l'arraché de Reims 3-2). Les Monégasques n'ont gagné que grâce à un but inscrit à la dernière minute par Layvin Kurzawa : "gagner ce genre de match, c’est bien car quand le match est terminé, tu te dis que tu n’as pas très bien joué", affirme Claudio Ranieri, le coach monégasque.

3- Lille 46(tenu en échec par Lyon 0-0)"Ce soir, il faut féliciter les garçons, ils ont tout tenté pour gagner", déclare un René Girard content après la rencontre, sur Canal +. Un René Girard qui exagère un peu, mais pas autant que Florent Balmont, qui a déclaré à la mi-temps : "ça fait longtemps qu'on n'avait pas montré une mi-temps comme ça, franchement, on a montré un beau visage." Lille n'est pas si loin de Marseille, finalement, côté exagération.

4- Saint-Etienne 45 (vainqueur solide à Bastia 2-0). En une semaine, deux buts de Brandao, sauveur contre Marseille à la dernière minute, et tueur dès la 3e minute à Bastia. Qui a dit que l'attaquant brésilien avait les pieds carrés ?

La joie du buteur brésilien de l'AS Saint-Etienne Brandao après la victoire de son équipe à Bastia, le 22 février 2014.  (PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP)

5- Marseille 43 (a battu Lorient 1-0 dans la douleur). Que retenir de la victoire ? Le 12e but de Gignac en L1 ? José Anigo, l'entraîneur, a choisi de prendre la défense de son arrière gauche Jérémy Morel, devenu la tête de Turc des supporters : "Je trouve lamentable la position des gens à propos de Morel. C'est honteux quand on est supporteur de l'OM de siffler son joueur comme ça."

6 Lyon 41. (ramène un point de Lille 0-0). A la fin du match, Bafé Gomis se félicite de terminer le match sur "un but partout". Erreur ! Mais vu le nombre de mains non sifflées dans la surface, des deux côtés, on comprend la confusion.

7- Reims 39 (battu à la dernière minute à Monaco 2-3). "On apprend. On a fait preuve de naïveté", lâche Hubert Fournier, entraîneur de la surprise de la saison, qui a failli faire trébucher l'ogre monégasque.

8- Bordeaux 37 (a eu toutes les peines du monde à battre Evian Thonon Gaillard 2-1). "On a toujours du mal à marquer des buts", constate, lucide, Francis Gillot, l'entraîneur. Les supporters girondins approuvent.

9- Bastia 36 (battu par Saint-Etienne à domicile 0-2). "La déception porte essentiellement sur l'aspect offensif : on n'a pas d'occasion", résume Frédéric Hantz, l'entraîneur corse, dont l'équipe a concédé sa troisième défaite à domicile, après avoir chuté face à Lyon et Monaco. "Rien à rajouter, bonne soirée", conclut-il après une minute.

10- Toulouse 33 (battu par Paris 2-4). Toulouse a une étiquette d'équipe défensive.. mais ça ne s'est pas vu, déplore l'entraîneur Alain Casanova : "depuis que Paris a changé de dimension nous ne les avions jamais autant mis en difficulté. Malgré ça, on en prend quatre."

11- Montpellier 32 (vainqueur poussif d'Ajaccio 2-0). "Trois point récupérés de façon pénible", concède Rolland Courbis. "Mais les quinze points que nous avons récoltés en quelques journées, c'est franchement inespéré", enchaîne l'entraîneur montpelliérain, son premier supporter... car il est arrivé en cours de saison, créant un électrochoc.

L'entraîneur de Montpellier Rolland Courbis lors du match entre son équipe et Ajaccio, le 22 février 2014.  (PASCAL GUYOT / AFP)

12- Lorient 32 (battu à Marseille 0-1). Christian Gourcuff est content de la prestation de ses joueurs qui ont donné du fil à retordre aux Marseillais pendant plus d'une heure. "Je n'ai pas beaucoup de reproches à faire à mon équipe", lâche le technicien breton.

13- Rennes 31 (vainqueur de Nantes 3-0). A l'aller, Nantes avait gagné 3-1 sur la pelouse des Rennais. Au retour, ce sont les Rouges et Noirs qui ont mangé les Canaris 3-0. Allez comprendre ! 

14- Nantes 31 (écrasé à domicile par Rennes 0-3). Les Nantais n'ont plus gagné depuis le 12 janvier. A l'époque, les Nantais étaient 8e et regardaient vers le haut du classement. Aujourd'hui, ils s'activent à se battre pour le maintien. "On a été nuls du début à la fin dans tous les domaines, fustige le coach des Canaris, Michel Der Zakarian. C'est triste de ne pas jouer un derby."

15- Nice 31 (battu par Guingamp 0-1). A l'extérieur, Nice a marqué 5 buts et pris 5 points... sur 39 possibles.

16- Guingamp 29 (vainqueur à la dernière seconde de Nice 1-0). Cela faisait 10 matchs que les Guingampais n'avaient goûté à la victoire. Ils ont attendu la dernière minute de leur match contre Nice pour l'obtenir.

Le buteur guingampais Mustapha Yatabaré félicité par ses partenaires, lors de la victoire de son club face à Nice, le 22 février 2014.  (FRED TANNEAU / AFP)
 

17- Evian Thonon Gaillard 24 (battu à Bordeaux 1-2). Tout en reconnaissant avoir encaissé un but gag, le coach savoyard Pascal Dupraz voit la meute des relégables revenir : "notre avance fond comme neige au soleil. On ne fait pas les fiers. Mais on va laisser les autres jacasser et dire qu'ils vont nous reprendre. Il faut rapidement gagner et ça on le sait."

18- Valenciennes 22 (tenu en échec par Sochaux 2-2). Valenciennes a mené deux fois, s'est fait rejoindre deux fois, et est sorti de la zone de relégation cinq petites minutes. "ll y a la peur du résultat, la peur de mal faire, ça joue pour nous, ça joue pour eux", constate, fataliste, l'entraîneur de VA Ariel Jacobs. "Nous donnons deux buts à Sochaux."

19- Sochaux 19 (arrache un match nul face à Valenciennes 2-2). "Il y a deux trois mois, on ne serait pas revenu dans ce match, se félicite l'entraîneur des Lionceaux, Hervé Renard. Ce qui a changé, c'est la volonté, le don de soi. Ca ne donne pas toujours du football exceptionnel, mais un point précieux à la fin du championnat."

20- Ajaccio 14 (battu logiquement à Montpellier 0-2). L'entraîneur corse Christian Bracconi est déçu que ses joueurs ne mettent pas en place le plan élaboré dans la semaine. "Ça aurait pu être beaucoup plus lourd. C'est une soirée qui est encore placée sous le signe de la déception. Si on ne présente pas un collectif, on ne peut même pas exister. La déception, ce n'est pas le score, mais la prestation. Ce soir, on a permis à Montpellier de nous battre. Ça aurait pu être une correction."

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