ASSE : Une tribune à huis clos
Cette sanction fait "suite à la destruction de près de 200 sièges, du jet de ces sièges en direction des supporters adverses, d'une tentative d'intrusion dans la tribune Garibaldi (de l'Allianz Riviera à Nice, ndlr) et des affrontements avec les forces de l'ordre", a précisé la Ligue de football professionnel. La sanction prend effet le mardi 4 février. Il revient désormais à la commission des compétitions de la LFP de fixer le match concerné par le huis clos ferme sur la tribune Jean-Snella.
Nice a de son côté écopé d'une amende de 15.000 euros "en sa qualité de club organisateur". Les faits se sont déroulés un peu plus d'une heure avant le coup d'envoi de la rencontre Nice-Saint-Etienne, le 24 novembre. Quelque 250 "ultras"stéphanois dont des anciens membres des "Green Angels", un groupe auto-dissous en septembre, ont arraché et jeté des dizaines de sièges du stade Allianz Riviera à Nice. Expulsés du stade par la police avant le coup d'envoi du match, ils sont repartis immédiatement en autocars pour Saint-Etienne.
Ces violences avaient fait huit blessés parmi les stadiers et entraîné la dégradation de quelque 200 sièges dans le stade. Le 26 décembre, des peines de prison avec sursis assorties d'interdiction de stade ont été infligées en correctionnelle à sept supporteurs stéphanois et niçois. En attendant le terme de l'instruction par la LFP, les supporteurs de Saint-Etienne ont par ailleurs été privés de tribunes en déplacement jusqu'à la fin de l'année 2013.
A noter que les dirigeants du club ligérien ont décidé jeudi de faire appel des sanctions infligées par la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.