Aulas: "Les Qatariens ont sauvé le football français"
Leonardo avait été pourtant clair. Mi-décembre, lors d'un entretien à L'Équipe, il avait demandé à Jean-Michel Aulas de ne plus "parler du PSG". A croire qu'il ne s'est pas bien fait entendre... Au détour d'une interview accordée vendredi à Aujourd’hui en France-Le Parisien, le président de l'Olympique Lyonnais s'est longuement exprimé sur le projet de QSI, l'actionnaire majoritaire du club de la Capitale. Et JMA s'est dit plus qu'admiratif du travail réalisé jusqu'ici : "Moi, je considère que la réussite du PSG est une bonne chose, qui va rapporter des points à la France à l’indice UEFA (...) L’arrivée du Qatar est une aubaine. Bravo aux Qatariens".
Un contrat qui fait parler
En bon communicant, Aulas va même jusqu'à éviter de s'épancher sur le juteux contrat d'images, qui devrait permettre au club de la Capitale de percevoir, entre 2012 et 2016, 150M à 200M d'€, via le Qatar Tourism Authority (QTA), organisme rattaché au Qatar. "Comme ce contrat fait appel à une partie liée (un sponsor, ici QTA), il n'est a priori pas conforme, a-t-il indiqué. C'est un avis de technicien, pas celui du président de Lyon."
Merci le Qatar !
Et pour cause : Jean-Michel Aulas préfère encenser les Qatariens... et même s'il ne peut s'empêcher de regretter, subtilement, le peu d'argent injecté sur le marché hexagonal. Cependant, "grâce à leurs investissements, les Qatariens ont sauvé le football français, a-t-il osé. Pas forcément Lyon ou Marseille (...) Mais ils ont sauvé des clubs moyens comme Saint-Étienne, qui, sans eux, auraient été en difficulté. " Une référence qui n'a rien d'anodine...
Aulas répond à Caïazzo
La riposte n’aura pas tardé. Visé personnellement par Bernard Caïazzo, son homologue à l'ASSE, Jean-Michel Aulas ne s'est pas démonté. Caïazzo avait remis en cause le statut de JMA au sein de la LFP, affirmant même qu’il y était pour quelque chose dans ce changement de statut, le boss de l'OL s'est montré amer dans les colonnes du Progrès. "Il faut rétablir les choses, il a un pouvoir nuisible, a-t-il lancé. Ses positions (Caïazzo) sont difficilement compréhensibles, y compris dans son club... C’est peut-être pour cela qu’il (Caïazzo) n’est plus dans l’opérationnel mais président d’un Conseil de surveillance qui n’a pas beaucoup de poids à Saint-Étienne."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.