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Bastia dit être sous la menace d'une rétrogradation en L2

Le SC Bastia a affirmé être sous la menace d'une rétrogradation en Ligue 2 par la DNCG faute de disposer sur le champ du produit de la vente de Ryad Boudebouz à Montpellier pour éponger un passif d'1,3 million d'euros.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Ryad Boudebouz (Sporting Club de Bastia) (PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP)

"Le 23 juin dernier, notre club a été auditionné par la DNCG" (Direction  nationale de contrôle de gestion, gendarme financier du football français,  ndlr), qui réclamait "des garanties financières à hauteur de 1,3 M euros",  explique le club corse dans un communiqué. Bastia dit alors avoir fourni à la DNCG "l'accord écrit et sans équivoque"  de Montpellier concernant le transfert, pour 1,7 million d'euros, de son milieu  international algérien de 25 ans, Ryad Boudebouz. Une somme "nettement  supérieure à la garantie demandée", relève Bastia.

"Or la DNCG a décidé de ne pas se contenter de cette pièce, en exigeant que  le flux financier soit immédiatement réalisé, pour autoriser le SCB à évoluer  en Ligue 1 la saison prochaine", affirme Bastia. Le club corse dit avoir "saisi  en urgence la commission d'appel" de l'instance, "à qui il fournira dans les  heures à venir les preuves comptables et bancaires du transfert" de Boudebouz. Contactés par l'AFP, ni le club ni la DNCG n'étaient joignables dans  l'après-midi mardi pour réagir à ce communiqué. Les relations entre le SC Bastia, 12e du dernier exercice de Ligue 1, et  les instances nationales du football ont été très tendues cette saison.

Le club a notamment déploré des sanctions sévères à son encontre, notamment  après la suspension du Brésilien Brandao pour un coup de tête asséné fin août  au Parisien Thiago Motta, ou encore celle de son stade de Furiani pour un match  ferme après des incidents lors d'une rencontre face à Nice. Bastia a aussi accusé le président de la Ligue de football professionnel  (LFP), Frédéric Thiriez de "racisme anti-corse" en raison de son refus de  descendre sur la pelouse saluer les joueurs avant la finale de Coupe de la  Ligue perdue par Bastia contre Paris (4-0), comme le prévoit pourtant le  protocole. En toile de fond, le club corse reproche à la LFP de ne pas accéder à son  souhait de faire du 5 mai un jour sans match en France, en mémoire de la  catastrophe de Furiani, qui avait fait 18 morts le 5 mai 1992.

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