Blanc: "S'il veut, on ne joue pas..."
Q: Ce match peut-il tuer le championnat ?
R: "C'est un gros match contre un concurrent direct pour le titre. Monaco fait un super championnat, nous a pris un point au Parc des Princes. Il n'y a que 5 points d'écart entre les deux équipes qui vont jouer pour gagner, ce qui est très bien pour le spectacle et les amoureux du football. J'espère que ce sera un match de haut niveau avec de grands joueurs sur le terrain et avec une philosophie offensive des deux côtés. Ce sera un match intéressant à jouer et à suivre pour les spectateurs."
Q: En quoi vous avaient-ils posé des problèmes au match aller (1-1) ?
R: "Ils étaient en grand forme à cette époque-là mais attention, on leur avait posé autant de problèmes. Mais c'est une équipe qui avait joué, c'est l'une des seules équipes qui est venue au Parc avec l'ambition de jouer, d'avoir le ballon, d'attaquer. Cela avait donné un beau match, il y avait eu des occasions de but et des buts. C'était un match de haut niveau. J'espère que ce sera la même chose dimanche."
Q: L'absence de Falcao change-t-elle la donne ?
R: "Nous, on n'a pas Cavani. C'est regrettable que des joueurs comme Falcao ou "Edi" ne soient pas là, mais on ne peut rien y faire."
Q: Craignez-vous Berbatov ?
R: "On ne sait pas s'il va jouer. Mais sincèrement, je m'occupe plus de mon équipe que de Monaco. On se prépare à notre manière en sachant qu'on les observe depuis longtemps. Qu'il joue ou pas, la préparation, la motivation et les objectifs restent les mêmes."
Q: Ibrahimovic peut-il être la clé du match ?
R: "Ce n'est pas une surprise. Les grandes équipes dépendent pratiquement toujours de leurs grands joueurs. Ibra est un grand joueur et c'est l'un de nos buteurs donc ce n'est pas étonnant que les résultats de Paris dépendent d'Ibra. Mais je peux citer d'autres équipes où c'est la même chose. Il y a une réalité, c'est que le PSG est meilleur avec Zlatan que sans Zlatan. Quand vous avez des joueurs qui marquent et font des passes décisives, bien sûr qu'ils sont importants. Il n'y a rien d'étonnant."
Q: Etes-vous satisfait du niveau de jeu de votre équipe actuellement ?
R: Je suis satisfait quand mon équipe gagne. Un entraîneur, s'il ne gagne pas, vous savez ce qui lui arrive. Le principal c'est de gagner. Après, si vous pouvez ajouter la manière, c'est bien. Il y a des moments dans la saison où vous êtes mieux qu'à d'autres. On garde bien le ballon, on le fait bien courir, mais on se créé moins de situations et on marque moins de buts. C'est ce qui fait la différence."
Q: Ranieri pense que vous avez déjà gagné le championnat...
R: "S'il veut, on ne joue pas le match. J'ai eu la chance de connaître très bien M. Ranieri comme entraîneur, il est très malin mais c'est une très bonne personne."
Q: Qui a la pression, Paris ou Monaco ?
R: "On attaque la rencontre avec 5 points d'avance. Je crois qu'on est dans une meilleure situation que Monaco."
Q: Au-delà de l'aspect comptable, y a-t-il autre chose qui se joue entre les deux équipes ?
R: "Ce sont des matches de haut niveau, de prestige car Monaco a mis les moyens pour construire une très belle équipe. Ils font un très bon championnat, il y a peut-être une question de suprématie. Mais c'est surtout un match à gagner. C'est un match qui vaudra 3 points comme celui contre Valenciennes une semaine plus tard. Pas plus, pas moins. Monaco a un propriétaire qui a de grands moyens économiques, ils ont un avantage fiscal, ça risque donc d'être un grand club français dans les années à venir. C'est une bonne chose car la réalité des clubs français est difficile économiquement."
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