Bordeaux et Nice se neutralisent
Bourreaux des Bordelais à l'aller, qu'ils avaient étrillés 6-1, les Niçois ont bien résisté à l'esprit de revanche qui habitait les hommes de Willy Sagnol, guère inspirés devant le but, à l'image de Cheick Diabaté. Sans son meilleur buteur Hatem Ben Arfa, Nice a aussi mis fin à un mois et demi de disette à l'extérieur au terme d'une rencontre plaisante, avec des cycles de domination partagés.
Nice fait de la résistance
Les premiers à l'oeuvre ont été les Aiglons, qui ont fait la loi au milieu pendant une bonne demi-heure avec leurs petits gabarits, une nouvelle fois séduisants, et Mathieu Bodmer, devant eux, qui a bonifié pas mal de ballons. Mais cela ne s'est pas traduit au tableau d'affichage car, hormis une tête de Paul Baysse sur un coup franc de Jean Michaël Seri faisant briller Paul Bernardoni (7e), les hommes de Claude Puel n'ont pas eu beaucoup d'opportunités pour troubler l'ancien gardien troyen.
C'est plutôt son vis-à-vis Yoan Cardinale qui a eu du boulot la demi-heure suivante, quand la pression locale s'est accentuée dans le sillage d'un Valentin Vada montant en régime. Il y eut pas moins de sept situations plus ou moins dangereuses devant le but niçois, avec Diabaté, si prolifique en janvier mais acteur malheureux ce vendredi, d'abord dans un face-à-face né d'un service parfait de Thomas Touré perdu devant le portier azuréen (42e), puis en ratant le cadre seul aux six mètres (48e). Pas plus de réussite pour le plus actif des Bordelais, Touré, que ce soit sur un coup franc direct boxé par Cardinale (39e) ou sur une reprise du gauche au-dessus (53e).
Cette maladresse a finalement redonné la foi aux Niçois qui en fin de match sont davantage revenus dans la surface bordelaise, mais là non, plus personne n'a pu forcer la décision. Dommage pour les Girondins qui ratent une belle occasion de revenir à un point de leurs visiteurs du soir et restent 9e. Alors que la 3e place de Nice est désormais sous les menaces conjuguées de Saint-Etienne et Lyon.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.